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Le temps s’est à nouveau bien amélioré et je décide de dormir à nouveau dehors. Je retourne sur mes pas et vais manger un petit truc. Lorsque je veux partir, on m’informe que mon repas a été payé. C’est déjà la deuxième fois qu’un sponsor inconnu m’invite.

Cette fois, je dors dans la forêt. J’ai dans l’idée de lire encore un peu, mais à peine suis-je couché que je m’endors. En fait, plus je campe, plus je dors. J’espère que je ne vais pas devoir utiliser un réveille-matin! Pour mon petit-déjeuner, je roule 45 km après Lebanon où les autres ont dormi. J’aimerais bien les rattraper d’ici ce soir. Je dois donc m’encourager, car jusqu’à Springfield, il y a 140 km. La route ressemble à celle de hier, vallonnée, des forêts à perte de vue et l’autoroute tantôt à droite ou à gauche. Peu avant Springfield, une nouveauté: après 8 jours de route et plus de 1000 km, la première voiture qui me dépasse sans laisser un immense espace. Enfin… seulement 25 cm, comme en Suisse.

Springfield ne me porte pas chance. Tout d’abord je cherche l’hôtel où les autres doivent passer la nuit. Ils ne sont pas là et personne n’a de leur nouvelle. Puis je cherche le camping et le trouve à 20 km hors de la ville. Y passer la nuit me reviendrait plus cher que de prendre une chambre dans un motel… Je décide donc de continuer mon chemin. Je peine à trouver une place, car toutes les places accessibles sont près de la route.  Finalement, à 19h30, je trouve une place pour la tente, le vélo et moi.

Le lendemain, à nouveau sur la Route 66, je roule 62 km pour trouver de quoi prendre mon petit-déjeuner. Heureusement avec le vent dans le dos et sans virages. Maintenant je peux rouler en ligne droite jusqu’à Joplin. Je me réjouis de prendre une douche après deux jours dans la nature. Et promis… les photos suivent sous peu.

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