Le parcours d’aujourd’hui ressemble beaucoup à celui d’hier: pistes cyclables dans de magnifiques forêts, puis à nouveau des routes avec davantage de trafic. Mais je dois reconnaître que les conducteurs américains, même sur les routes de grande affluence, sont la plupart du temps très agréables. Non seulement ils ne me dépassent pas quand la route est trop étroite, mais en plus ils restent à distance et attendent patiemment leur tour quand il y a du trafic en sens inverse. De plus, aux croisements, les cyclistes ont toujours la priorité. Je rends donc un vibrant hommage aux conducteurs américains.
En chemin, j’ai rencontré un Serbe qui habite Chicago et qui veut lui aussi faire la Route 66. C’est son premier voyage à vélo et comme tous ceux que je rencontre lors de mes voyages à vélo, il m’a avoué avoir pris beaucoup trop de choses et admire la petitesse de mon bagage. Ce qui me rend toujours fier. Nous avons convenu de nous retrouver sur un camping.
Il n’est pas encore arrivé. Peut-être que je me suis trompé de camping. Mais le propriétaire du camping m’a annoncé que mes copains d’Allemagne allaient arriver vers 9 heures. Je suis maintenant impatient de voir qui va finalement débarquer. Si pas le Serbe, alors les Allemands…