Der Morgen weckt mich mit strahlendem Sonnenschein. Keine Wolke weit und breit. Aber ich warte doch noch einen Moment mit losfahren. Es ist noch kalt und die Straße gefroren.
Auf der Strasse dreht das Hinterrad an schattigen stellen durch, so dass ich doch regelmäßig absteigen und stossen muss. Weit geht’s sowieso nicht mehr denn bald schon ist die kleine Strasse zugeschneit. Also ab auf den Highway 50. Aber auch da fahre ich nur bis zum ersten Ausstellplatz wo die Sonne hinscheint. Ohne Pannenstreifen, mit dem vielen Verkehr und dem verschneiten Straßenrand ist mir das zu gefährlich. Also wieder mal Autostopp aber diesmal auf der Autostrasse mit vielen Autos. Nach 20 Minuten nehmen mich Lisa und Eric mit. Sie sind auf dem Weg nach Lake Tahoe zum Skifahren. Auch passionierte Velofahrer. Auf dem Weg zur Passhöhe werden alle Autos angehalten und nur die kommen weiter, die entweder Allrad oder Ketten haben. Was hätten die wohl mit dem armen Velofahrer aus der Schweiz gemacht?
A mon réveil, le lendemain matin, le soleil brille. Pas un seul nuage dans le ciel. Mais j’attends un peu avant de me mettre en route, car il fait froid et la route est gelée.
Une fois en route, ma roue arrière dérape continuellement; ce qui m’oblige à descendre de mon vélo pour le pousser. Et de toute façon, je ne peux plus continuer, car la route est bientôt recouverte de neige. Il me faut abandonner le Highway 50. Mais là encore, je ne vais pas très loin. Je m’arrête dès que je trouve une place de stationnement au soleil, car cette route fortement fréquentée, sans bande d’arrêt d’urgence et ses bords enneigés est beaucoup trop dangereuse pour moi. Je me remets au stop, mais cette fois sur l’autoroute. Après 20 minutes d’attente, Lisa et Eric, deux amoureux de la petite reine, me prennent à bord de leur voiture. Ils sont en route pour le Lac Tahoe où ils veulent faire du ski. Sur la route qui mène au col, toutes les voitures sont arrêtées et seules les 4×4 ou les véhicules munis de chaînes ont le droit de passer. Qu’auraient-ils fait avec un pauvre cycliste suisse ?
In Lake Tahoe, ich bin schon bereit zur Weiterfahrt, kommt Lisa gesprungen, sie hätten ein update gekriegt und ich könne auch in ihrem Appartement übernachten. Da sage ich nicht nein den für die Weiterfahrt ist es doch schon etwas spät. Die Einladung zum Skifahren lehne ich dankend ab. Das wird mir dann doch etwas zu viel. So verbringe ich den Nachmittag an einem Kalifornoschen Wintersportort mit spazieren am See und „lädele“. Ich muss ja auch meinen Proviant für die Wüste ergänzen. Denn jetzt kommt in ein paar 100 Metern die Grenze zu Nevada, dann ein kleiner Pass und dann „the loneliest road“.
Arrivé au Lac Tahoe, je suis prêt à reprendre la route lorsque Lisa revient vers moi en courant. Une place s’est libérée et je pourrais passer la nuit dans leur appartement. J’accepte, car il est déjà un peu tard pour me mettre en route. Par contre, je décline sa proposition de me joindre à eux pour aller skier. Cela ferait un peu beaucoup pour moi. C’est ainsi que je passe l’après-midi dans une station de ski californienne à me promener le long du lac et à faire du shopping. Il est vrai que je dois faire des provisions pour la traversée du désert, car d’ici quelques centaines de mètres, je passe la frontière du Nevada. Après, il y aura un petit col et ce sera „the loneliest road“.
Nathalie hat mich auf deinen Blog aufmersam gemacht.
Beim Lesen kommen ein paar gute Erinnerungen an den Lake Tahoe hoch – allerdings im Hochsommer 😉
Ich bin schon gespannt, über die weiteren Etappen.
Gute Fahrt! (Ich werde sie mitverfolgen.)
Christian
Freut mich, dass du Spass daran hast.