Mojave Wüste / Le désert de Mojave

rps20150611_164727 rps20150611_164702

Gegen 17h fahre ich weiter. Ich muss erst wieder ein Stück auf die Interstate. Zum Glück ist es schon wieder etwas kühler geworden. Nur noch 38 Grad. Und bald geht’s auf eine kleine Strasse. Platz für mein Zelt hat’s hierüberall. Einfach etwas von der Straße weg hinter eine Düne. Gegen halb neun würde ich gerne schlafen. Mit dem kleinen Lüftchen ist es auch schon etwas kühler geworden, aber im Zelt immer noch heiß und seit meinem Klapperschlangenerlebniss trau ich mich nicht draussen. Also opfere ich nochmal 3dl Wasser, dusche mich und lasse mich vom Wind trocknen. Das kühlt und bis ich wieder aufgewärmt bin schlafe ich schon.

Die ersten 30 km sind anstrengend. Nicht erwartet dass die Wüste so lange bergauf geht.

Je reprends la route vers 17 heures. Je commence par faire un petit bout d’autoroute. Heureusement, il fait un peu moins chaud. Plus que 38°. Et me voici à nouveau sur une petite route. Ici, pour planter ma tente, je n’ai que l’embarras du choix. Il me suffit de faire quelques mètres en-dehors de la route et de me glisser derrière une dune. Vers 20h30, j’aimerais bien dormir. Avec la petite brise qui souffle, l’air est devenu plus frais, mais sous la tente, il fait toujours très chaud. Après mon aventure avec le serpent à sonnette, je n’ose pas dormir dehors. Je m’offre encore 3dl d’eau, avec lesquels je me douche, puis je me laisse sécher dans le vent. Je me sens plus frais et jusqu’à ce que j’aie à nouveau trop chaud, je dors déjà. 

Les 30 premiers km sont pénibles. Je ne m’attendais pas à ce que la route qui traverse le désert monte pareillement. 

rps20150611_164850 rps20150611_164804

Dann komme ich zur Stelle wo die Straße gesperrt ist. Mit dem Velo kein Problem, hat der Feuerwehrmann gesagt, und so fahre ich weiter. Die ganze Strasse für mich alleine, herrlich. Nach weiteren 40 km ist tatsächlich eine Brücke eingestürzt. Ein kurzes Stück auf einer Sandpiste führt mich durch den trockenen Bach und ich habe die Srasse wieder für mich. Ein 2. mal noch dasselbe und das wärs gewesen. Von mir aus können sie noch paar mal so eine Strassensperre einrichten.

Sehr abwechlungsreich ist hier die Wüste. Zuerst grosse Flächen durch Berge begrenzt, dann wieder Dühnen und wieder durch die Felsen. Zwischendurch immer wieder lange gerade.

J’arrive maintenant à l’endroit où la route est fermée. Comme l’a dit le pompier, avec le vélo, ça ne pose aucun problème. Je continue donc la route prévue. J’ai toute la route pour moi – le top! Après 40 km, j’arrive à l’endroit où le pont a été arraché. Je roule un petit bout sur une piste de sable qui traverse le lit d’un ruisseau asséché. De retour sur la route, je suis toujours tout seul. Un 2e pont arraché et à nouveau une piste de sable. Et me voici à nouveau sur la route „ouverte“. Quant à moi, ils peuvent sans autre organiser d’autres fermetures de routes.

Le paysage est très varié. D’abord de grandes étendues avec des montagnes à l’horizon, puis à nouveau des dunes, puis des falaises. Et entre deux, la route, toute droite.     

rps20150611_164932 rps20150611_164911

Nach 110 km  es ist inzwischen mittag komme ich zu Roys Cafe. Ein muss auf der Route 66. Harrison Ford und Anthony Hopkins waren schon hier und der Film Hitcher der Highwaykiller wurde hier gedreht.

Das Motel ist nicht mehr in Betrieb, aber in einem der Zimmer könne ich schlafen. Es hat sogar noch ein Bett.

Und so sitze ich seit 4 Stunden hier und nippe an meinem 150sten Coke und schaue den Touisten zu die mit Bussen, in Motortadgruppen oder einzeln anlommen zu.Zwischendurch helfe ich dem Beizer die Gestelle wieder einzuräumen.

Après 110 km, il est midi et j’arrive au Roys Cafe. Un must sur la Route 66. Harrison Ford et Anthony Hopkins sont venus ici pour tourner le film „Hitcher, le tueur de l’autoroute“.

Le motel n’est plus en service, mais je peux dormir dans une chambre. Il y a même un lit.

Je suis assis ici depuis 4 heures et bois mon 150e Coca tout en regardant les touristes dans les bus ou les motards solitaires ou en groupes qui s’arrêtent au Roys Cafe. De temps à autre, j’aide le patron en débarrassant les tables.  

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert