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Wieder zuhause / De retour à la maison

Nun bin ich also wieder zuhause. Die ganze Rückreise hat bestens geklappt. Das Velo passte in die Schachtel, die Metrofahrt zum Flughafen ging zügig voran und das Einchecken klappte bestens. Ich Gegensatz zum Hinflug hatte ich ein neues Flugzeug bei dem die Sitzlehnen und das Fluginfosystem klappten und gut geschlafen habe ich auch. In Zürich hatte mich Nathalie abgeholt, die ich nach langer Zeit endlich wieder in meine Arme schliessen konnte.

Jetzt bin ich am Auspacken sortieren, Waschen und das Velo muss auch bald wieder zusammengesetzt werden. In den nächsten Tagen werde ich auch noch ein Fazit der Reise schreiben und hier veröffentlichen.

Me voici de retour à la maison. Le voyage du retour s’est très bien déroulé. L’emballage pour le vélo avait le bon format, le trajet en métro n’a posé aucun problème, idem pour le check-in. Contrairement au voyage allé, l’avion était neuf. J’ai donc pu incliner le dossier de mon siège et le système vidéo/information fonctionnait. Du coup, j’ai très bien dormi. Nathalie m’attendait à l’aéroport de Zurich et j’ai enfin pu la serrer dans mes bras après ce long voyage.

Je suis maintenant en train de déballer, trier et laver mes affaires. Je vais bientôt m’attaquer à remonter mon vélo. D’ici peu, je vais rédiger une conclusion à mon voyage et la publier sur mon blog.      

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Bereit zum Abflug / Prêt à partir

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Alles gepackt, das Velo beladen. Jetzt muss ich nur noch warten bis es Zeit ist zum losfahren.

Ich werde noch etwas früher zum Flughafen gehen, da ein online Check in ab San Francisco gestern nicht möglich war und ich für den langen Flug unbedingt einen Fensterplatz will.

Tout est emballé, le vélo chargé. Il ne me reste plus qu’à attendre le moment du départ. 

Je vais partir assez tôt, car hier je n’ai pas réussi à faire mon checkin on-line et je veux absolument avoir une place près de la fenêtre pour ce long vol.   

San Francisco

In meinen letzten Tagen unternehme ich nicht mehr viel. Heute habe ich mich doch noch mal nach San Francisco aufraffen können. Die Bilder sind vom Zentrum, dem Golden Gate Park und vom weniger besuchten der Twin Pikes.

Morgen mache ich mich auf den Heimweg. Eine grosse Schachtel fürs Velo hab ich schon mal. Jetzt muss da nur noch das Velo rein und dann das ganze zum Flughafen. Aber da hab ich Zeit bis zum Abend. Mein Flieger geht erst um 18.10 los. Inshalla.

Also das nächste mal aus der Schweiz.

Pour mes derniers jours, je n’entreprends plus grand chose. Aujourd’hui, je me suis tout de même décidé à retourner à San Francisco. Les photos ont été faites au centre ville, au parc Golden Gate et aux Twin Pinkes peu visitées. 

Demain je me prépare pour le retour. J’ai déjà un grand carton pour mon vélo. Je dois encore mettre le vélo dedans et transporter le tout jusqu’à l’aéroport. Mais demain j’ai le temps pour tout ça, vue que mon avion ne part qu’à 18.10. Inch Allah.

Bon… la prochaine fois, c’est de la Suisse que je vous écrirai.   

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San Francisco

Man kann ja 5200 km durch die USA radeln, aber das ist alles nichts gegen einen Tag durch San Francisco laufen. Ich bin zum ersten mal auf dieser Reise geschafft.

On peut bien pédaler 5200 km à travers les USA, mais ce n’est rien comparé à une journée passée à San Francisco. Ce que j’ai enfin réussi à faire.

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Die Ankunft / L’arrivée

Der Weg nach San Francisco ist sehr unterschiedlich. Teils wunderschön durch die Dünen, dann wieder auf dem stark befahrenen Hiway 1, dann wieder durch lange vorortquartire und zum Schluss auf der Strandpromenade. Doch ich erreiche die Golden Gate Bridge, die sich jedoch im Nebel verstekt. Über eine Stunde muss ich warten bis ich ein Foto hinkriege auf dem ich, mein Velo und die Brücke zu sehen sind. Zwar lockert der Nebel immer wieder auf aber bis die 10 Sekunden vom Selbstauslöser durch sind ist der Nebel wieder da. Schlussendlich klappts doch. Natürlich kommt noch die Fahrt über die Brücke. Man hat mir erzählt die sei schrecklich weil wegen Bauarbeiten eine Spur gesperrt ist und die Fussgänger, Jogger, Touristen mit und ohne Velos, Hobigümmeler und Tourenfahrer alle auf einer schmalen Spuhr zusammen sind. Es ist dann nicht so schlimm aber vieleicht auch nur weil ich am Morgen gleich nach dem Nebel dort bin und viel Zeit habe.

La route qui mène à San Francisco est très changeante: magnifique quand elle traverse les dunes, puis plus astreignante lorsqu’elle rejoint le Hiway 1 et son trafic, elle redevient plus tranquille lorsqu’elle traverse de grandes banlieues et, enfin, à nouveau agréable lorsqu’elle longe la mer. J’atteins enfin le Golden Gate Bridge qui, à mon arrivée, se cache dans le brouillard. Je dois attendre une heure pour prendre une photo où l’on peut me voir avec mon vélo et le pont. Certes, le brouillard se lève par moment, mais le temps d’installer mon appareil de photo et de prendre la pause, le pont a de nouveau disparu. Pour finir, j’arrive à mes fins. Et après il y a bien sûr la traversée du pont. On m’a raconté que c’était épouvantable, car il y avait des travaux et qu’une des pistes était fermée à la circulation. Sans oublier les piétons, les joggeurs, les touristes avec ou sans vélo qui flânent ou au contraire font leur entraînement sportif, tout ces gens donc sur une petite piste extrêmement étroite. Ce ne fut pas si terrible, mais peut-être parce que j’ai traversé le pont le matin, tout de suite après que le brouillard se soit levé et aussi parce que j’avais beaucoup de temps.     

Natürlich geht es darum mein Angekommenfoto auch gleich zu Posten. Auf dem ganzen Weg hierher war es nie ein Problem ein Wi-Fi zu finden. Hier kann ich lange suchen, ich muss sicher 10 Cafes abklappern, auch ketten die sonst immer Wi-Fi haben, nicht in San Francisco. Schlussendlich werde ich bei einem Restaurant mit Hotel fündig.

Bien sûr j’étais pressé de mettre la photo de mon arrivée en ligne. Jusqu’à San Francisco, trouver un WiFi n’a jamais été problématique. Ici, j’ai dû chercher longtemps. J’ai demandé dans plus de 10 cafés, y compris certains faisant partie de chaîne où il y a toujours eu du WiFi, sauf ici. Finalement, j’ai trouvé mon bonheur dans un restaurant attenant à un hôtel.   

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Ende der 70er Jahre habe ich im Redwood National Park Shira kennengelernt. Wir sind zusammen nach San Francisco gereist und ein Jahr später haben wir zusammen eine Tour durch die Nationalparks im Westen gemacht. Vor gut einem Jahr hat sie mich auf Facebook wieder gefunden und jetzt, nach all den Jahren gehe ich sie besuchen.

Eine schöne Terasse mit Aussicht auf den San Francisco Bay hat sie und da sitze ich nun bei einem Bier und schreibe diesen Bericht. Es war ein spannender Abend gestern, nach all den Jahren und es wurde Spät, denn zuerst hatte Shira noch ein Konzert und dann gabs viel zu erzählen. Heute war ich etwas Shoppen und sonst nicht viel. Morgen gehts dann auf Entdeckungsreise in San Francisco.

A la fin des années 70, j’ai rencontré Shira au Redwood National Park. Nous nous sommes rendus ensemble à San Francisco et une année plus tard, nous nous sommes retrouvés pour faire une randonnée dans un parc national. Il y a un peu plus d’une année, elle m’a retrouvé via Facebook et maintenant, après toutes ces années, je vais la revoir.

Elle a une belle terrasse avec vue sur la baie de San Francisco, terrasse où je suis maintenant installé pour boire une bière et rédiger mon blog. Hier soir, après toutes ces années, la soirée a été des plus passionnantes. Nous avons fait très tard, car d’abord Shira avait un concert et après nous avions beaucoup d’histoires à raconter. Aujourd’hui, j’ai été faire des achats, sinon pas grand chose. Demain, je prévois d’aller visiter San Francisco.

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Der letzte Zeltabend / Dernière nuit sous tente

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Nun ist er da, der letzte Abend im Zelt. Ein paar ist noch auf dem Platz. Diesmal konnte ich die guten Ratschlägeüber Strecke und Campings geben. Sie haben mir heute wieder sehr geholfen, die Tipps die ich von Peter bekommen habe. Etwa 40 Meilen bin ich dank diesen Tipps auf kleinen Nebenstrassen gefahren. Zwar etwas mehr Weg aber dafür fast ohne Gegenwind und vor allem die grösste Steigung ohne Verkehr.

Et voilà, elle est là la dernière nuit sous tente. Quelques campeurs sont là. Cette fois, je peux donner des infos et des conseils sur la route à suivre et les campings. Les conseils que j’ai reçus de Peter m’ont été très utiles aujourd’hui. Grâce à lui, j’ai roulé sur une petite route parallèle durant 40 km. Certes un peu plus de km au compteur, mais sans vent contraire et la plus grande montée sans trafic.   

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Jetzt liege ich im Zelt. Draussen ist es wegen dem Wind ziemlich kalt geworden. Ich hätte nicht gedacht, dass ich Kappe und Handschuhe nochmals brauche. Einen schönen Sonnenuntergang im Meer hab ich noch mal gegabt. Also ein Abend wie ich ihn mir gewünscht habe. Nach 9h also Zeit zum schlafen und die letzten 2 Monate nochmals durch den Kopf gehen lassen.

Je suis maintenant couché dans ma tente. Dehors, à cause du vent, il fait assez froid. Jamais je n’aurais imaginé que j’allais porter un bonnet et des gants encore une fois durant ce voyage. J’ai eu droit à un beau coucher de soleil au bord de la mer. Une belle soirée comme je pouvais en rêver. Il est peu après 9 heures, temps pour dormir et me repasser tout le voyage dans ma tête.    

Der 5000ste / Le 5000ème

Als ich auf den Camping zurückkomme, ist ein älteres Ehepaar mit ihren 3 Rad Liegevelos (HPVelotechnik) auf dem Platz. Das erste mal, dass ich Tourenfahrer mit Liegerädern auf dieser Tour sehe. Sie sind aus San Francisco und machen ihre erste richtige Tour. Ich freue mich schon darauf wenn ich wieder mit Nathalie und unseren 3 Rädern unterwegs bin.

Lorsque je reviens au camping, il y a un couple un peu plus âgé que la moyenne avec des vélos trois roues (HPVelotechnik). C’est la première fois, sur ce voyage, que je vois des cyclistes avec des vélos à trois roues. Ils sont de San Francisco et font leur premier grand tour à vélo. Je me réjouis déjà de repartir avec Nathalie et nos vélos couchés à trois roues. 

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Heute ist es bewölkt. Das ist was neues nach dem Nebel. Ich fahre nicht weit, sondern halte schon nach 7 km in einem Starbucks um die Berichte abzuschicken und meine Elektronik aufzuladen. Dann gehts weiter, ein schöner Radweg durch die Dünen. Dann kommt die Stelle wo ich den offiziellen Weg verlassen soll. Ein Nebenweg, so ein Reisender den ich getroffen habe, soll viel schöner sein. Tatsächlich, schöner schon aber auch anstrengender. Durch ein kleines Tal gehts auf und ab. Bei meinem 5000sten km auf dieser Reise mache ich einen Halt und feire die Kilometerleistung mit einer Schale Erdbeeren.

Aujourd’hui, le ciel est couvert. Quelque chose de neuf, après le brouillard. Je ne roule pas très loin. Après 7 km, je m’arrête dans un Starbucks pour actualiser mon blog et recharger mes appareils. Une fois fait, je continue ma route. Une jolie piste cyclable à travers les dunes. Arrive l’endroit où je dois officiellement quitter le chemin. Un chemin parallèle qui, selon les dires d’un cycliste que j’ai rencontré, devrait être beaucoup plus beau. Et c’est vrai… beaucoup plus beau, mais aussi beaucoup plus pénible. En longeant une petite vallée, le chemin monte et descend continuellement. Pour mon 5000 ème km, je fais une halte et fête l’événement avec un bol de fraises.   

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Irgendwie muss ich mich mit dem Zusammenzählen von den Kilometern verzählt haben oder mit dem Umrechnen der Meilen aber der Campingplatz kommt statt nach 60 km erst nach 80 km. Das macht aber gar nichts, denn ich bin früh dran und aus unerklährlichen Gründen kann man hier erst nach 16h sein Zelt aufstellen. Dafür ist der Platz schön, direktüber dem Meer gelegen. Auf andere Radler warte ich vergebens. Es ist schon nach 20h und ich bin immer noch alleine. Etwas melancholisch ist mir zumute. Jetzt beginne ich zu realisieren, dass sich meine Velotour dem Ende zuneigt. Ab Morgen werde ich vieles zum letzten mal machen. Zeltplatz suchen, Zelt aufstellen, mich mit anderen Radlern austauschen und dann ist schon der letzte Fahrtag. Ich freue mich ja schon auf’s nach Hause kommen und ich werde sicher noch eine spannende Woche in San Francisco haben aber das Radler und Campingleben hat unwiderruflich ein Ende.

Je ne sais pas comment, mais j’ai dû me tromper avec le décompte des km ou en convertissant les miles en km, mais toujours est-il que j’arrive au camping après avoir roulé 80 km et non pas 60 comme prévu. Mais ce n’est pas grave, car je suis parti tôt et pour une raison incompréhensible, il est interdit ici de monter sa tente avant 16 heures. Par contre, le camping situé sur un emplacement qui surplombe la mer est magnifique. J’attends en vain les autres cyclistes. Il est plus de 20 heures et je suis toujours tout seul. Je suis d’humeur quelque peu mélancolique. Je commence à réaliser que mon voyage touche à sa fin. Dès demain, il y aura plein de choses que je ferai pour la dernière fois: chercher un camping, monter ma tente, papoter avec d’autres cyclistes et tout bientôt ce sera le dernier jour de route. Bien sûr je me réjouis de retrouver ma maison et je vais certainement passer une belle semaine à San Francisco, mais faire la route et la vie de camping, ça, c’est bientôt fini.    

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Monterey

Eigentlich habe ich einen ganzen Tag um die Gegend zu erkunden, aber ich schaffe es nicht weiter als bis zum Wi-Fi Restaurant. Gegen Abend kommt das andere Paar auf dem Camping an, das auch „falsch“ fährt, von Süden nach Norden. Wir haben ins schon 2 mal auf Campingplätzen getroffen. Aber das falsch fahren ist diesmal etwas anders, denn der Wind hat seid 2 Tagen gedreht und bläst unüblicherweise von Süden. Warscheinlich will mir die USA zum schluss meine Reise noch versüßen. Ich hoffe das hällt noch an bis San Francisco.

J’avais prévu toute la journée pour découvrir le coin, mais je ne dépasse pas le restaurant avec le WiFi. En fin de journée, l’autre couple qui roule aussi „faux“ – à savoir du sud au nord – arrive au camping. Nous nous sommes déjà rencontrés deux fois sur des campings. Mais le rouler „faux“ est devenu obsolète, car depuis deux jours le vent a tourné et, de manière tout à fait inhabituelle, souffle depuis le sud. A croire que les USA veulent adoucir la fin de mon voyage. J’espère que le vent continuera à souffler dans cette direction jusqu’à mon arrivée à San Francisco.  

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Am Morgen bläst mich der Wind tatsächlich den nächsten Hügel hinauf. Kurz vor Montetey mache ich noch eine Wanderung in einem State Park mit einem schönen Wald, Küstenlandschaft und Seelöwen.

Au matin, le vent me pousse – impossible de le dire autrement – jusqu’au sommet de la prochaine colline. Peu avant Montetey, je fais une petite randonnée dans le State Park à travers une forêt et le long de la mer où j’aperçois des lions de mer. 

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Nachdem ich mich in Monterey auf dem Campingplatz eingerichtet habe, fahre ich in die Stadt und da holt mich die Zivilisation so richtig ein. Erst als ich den Verkehr, die Strandptomenade mit Schiesbudenbetrieb und all den Touristen sehe, wird mir klar wie lange ich abseits von dem allem war. Das Jazzkonzert am Strand und das richtige Essen in einem richtigen Restaurant kann ich dann aber doch sehr geniessen.

Après m’être installé sur le camping de Monterey, je vais en ville. La civilisation me rattrape d’un seul coup. Quand je vois le trafic, la promenade au bord de la mer avec ses camelots et tous les touristes, je réalise combien je suis resté loin de la civilisation au cours de ces dernières semaines.  Mais cela ne m’empêche pas de pleinement profiter du concert de jazz sur la plage et d’un vrai repas dans un vrai restaurant. 

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Campingleben / Vie au camping

Schön ist er, mein Camping. Man kann Wanderungen machen in allt Richtungen. Nur, irgendjemand hat mir berichtet, sie hätten hier Wale, Delfine und Seelöwen gesehen. Mit dem besten Willen kann ich mir, in dem Bach, der durch den State Park fliesst, keine dieser Tiere vorstellen und das Meer ist ein rechtes Stück entfernt. Was soll’s, mir gefällt es hier und die grossen Redwoodbäume sind auch nicht ohne.

Mon camping est des plus agréables. On peut faire des randonnées dans toutes les directions. Une chose toutefois m’étonne: quelqu’un m’a raconté qu’ici, il avait vu des baleines, des dauphins et des lions de mer. Avec la meilleure volonté du monde, je n’arrive pas à imaginer ces animaux batifolant dans le petit ruisseau qui coule derrière le State Park et la mer est très éloignée du camping. Mais peu importe… ce camping me plaît. 

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Ich mache mir einen gemütlichen Morgen. Vor allem schaue ich den anderen Veloreisenden zu wie sie zusammen packen. Der mit dem Faltrad, dass er im mitgeführten Gepäckanhänger verstauen kann und der Tennislehrer, der Tennis in Verbindung mit Tai Chi unterrichtet sind schon früh aufgebrochen. Schon seit 2 1/2 Jahren unterwegs ist ein anderer,der seine Katze im Anhänger mitführt, er hat etwas mühe sich auf den Weg zu machen. Immer wieder setzt er sich zu mir und wir plaudern, bis er wieder sagt, ich sollte schon lange auf dem Weg sein und wieder etwas einpackt. Und da ist noch der Vater, der mit seinen 2 Söhnen unterwegs ist. Er ist etwas traurig weil es heute nach hause geht. Gestern hat er nach einer kurzen Probefahrt beschlossen, dass sein nächstes Velo ein Liegerad wie meines sein soll. Wenn sein Schiff San Francisco erreicht hat er mich für den 4. Juli eingeladen. Er sei dann am Peer, dort wo man sein muss für das grosse Feuerwerk. Gegen 11 sind auch sie weg. Übrig bleibt nur noch einer, der meistens im Zelt sitzt und meditiert.

Je m’accorde une matinée de tranquillité. Je passe une bonne partie de mon temps à regarder les autres cyclistes emballer leurs affaires. Celui avec la bicyclette pliable qu’il peut accrocher à son sac à dos et le professeur de tennis qui enseigne une technique où se mêle tennis et taï-chi sont partis depuis longtemps. Shon, qui voyage depuis deux ans et demi avec son chat dans une remorque, peine à se mettre en route. Tout en empaquetant ses affaires, il vient continuellement s’asseoir vers moi pour discuter. Puis, après m’avoir dit qu’il devrait être en route depuis longtemps, il se remet à empaqueter. Il y a aussi le père de famille avec ses deux fils qui est triste, car ils doivent rentrer aujourd’hui à la maison. Hier, après avoir essayé mon vélo, il a décidé que son prochain vélo serait un vélo couché comme le mien. Il m’invite pour le 4 juillet, pour autant que son bateau arrive à San Francisco à temps. Il habite Peer, là où il faut être pour admirer le feu d’artifice. Vers onze heures, eux aussi sont partis. Il ne reste plus qu’un cycliste qui est la plupart du temps assis dans sa tente à méditer.     

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Ich bin gespannt was für Bekanntschaften ich heute Abend mit den Neuankommenden mache.

PS: Gestern sind die 5 Rennradler auch in Santa Monica angekommen.

Je me réjouis de voir qui va arriver ce soir et avec qui je vais passer ma soirée.  

PS: Hier soir, mes 5 ex-coéquipiers sont arrivés à Santa Monica. 

Beinahe Ruhetag und Nebelgrenze / Presque congé et du brouillard ici et là

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Ich weiß ich habe nur gerade 20 km bis zu meinem nächsten Camping und könnte eigentlich ausschlafen aber kurz nach 6 h halte ich es nicht mehr aus. Doch gebe mir noch alle Mühe langsam zusammenzupacken und doch bin ich vor 7 wieder auf der Straße. Etwas auf und ab und – fast hätte ich ihn übersehen, bin ich am nächsten Campingplatz. Wunderschön gelegen, direkt an der Steilküsteüber dem Meer gelegen, nur ohne Wasser. Aber vorbereitet wie ich war, habe ich genügend dabei. Ich mache ein paar kleine Wanderungen in die Berge und ans Meer und sonst faulenze ich rum.

Je sais… je n’ai que 20 km jusqu’au prochain camping et je pourrais m’offrir une grasse matinée. Mais peu après 6 heures, je ne tiens plus en place. Je m’efforce de prendre tout mon temps pour emballer mes affaires, mais peu avant 7 heures, je suis sur la route. La route monte et descend gentiment et… me voici arrivé. J’ai d’ailleurs failli louper le camping. Il est très bien situé, directement à la mer. Par contre, il n’a pas d’eau. Mais je m’y étais préparé et j’en ai assez avec moi. Je fais quelques petites randonnées dans la montagne et au bord de la mer et le reste du temps, je me la suis coulé douce.   

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Der Morgen ist wieder Neblig. Die Nebelgrenze liegt zwischen 50 und 150 Meter und genau da führt auch meine Strasse lang. Es wechselt alle 10 Minuten zwischen strahlend blau und dichtem Nebel. Eine absolut faszinierende Fahrt. Gegen Mittag komme ich in Big Sur an DEM Ort an der Westküste. Ich habe hier wieder einen Ruhetag eingelegt. Mal schauen was der bringt. Der Campingplatz ist in einem Redwood Wald schon mal schön gelegen und Wasser, sogar Duschen hat es und nahe gelegen ein Restaurant.

Le brouillard est à nouveau là. La frontière de la zone avec ou sans brouillard est située à entre 50 et 150 mètres, exactement là où passe ma route. Toutes les 10 minutes, je passe du grand ciel bleu au brouillard le plus épais. Une route fascinante! Vers midi, j’arrive à Big Sur, le must de la côte ouest. Dans mon planning, j’y ai prévu une journée de pause. Je suis curieux de voir ce que j’en ferai. Le camping est situé dans une belle forêt Redwood, a de l’eau et même des douches. De plus, il y a un restaurant tout près.  

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Aber jetzt gehe ich erst mal auf die Suche nach einem Wi-Fi. Nach über 50 Stunden ohne werdet ihr mich hoffentlich auch schon etwas vermissen.

Mais maintenant je commence par chercher une connexion WiFi. Plus de 50 heures sans connexion… j’espère que j’ai manqué à quelques personnes.   

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Dem Meer entlang / Le long de la mer

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Heute gefällt mir der Hiway 1 wieder. Es hat am Morgen uwar wieder etwas Nebel aber der verzieht sich bald. Die Strasse ist nur noch 2 Spurig und es hat vor allem viel weniger Verkehr. Und die Landschaft wird immer schöner. Erst leicht hügelig und dann eine richtige Felsenküste. Das bedeutet natürlich auch viel mehr auf und ab. Aber des nehme ich gerne in Kauf. Überhaubt fühle ich mich wieder voller Energie. Die letzten Tage, das war wohl eher eine leichte Form des Reisekollers, der sich auf dieser Reise etwas später gezeigt hat als gewöhnlich.

Ich begegne vielen Tourenfahrern, die hier alle, wie es sich gehört, von Norden nach Süden fahren. Der Gegenwind der hier normalerweise herrscht stöhrt mich kaum, ich bin ja auch wieder so früh unterwegs, dass der noch schläft.

An einer Bucht mit Seelöwen, ich glaube wenigstens dass die Ficher so heissen, komme ich vorbei. Fast ausgestorben Anfang letztes Jahrhunderts kommen an diese Bucht im Winter wieder Tausende.

Aujourd’hui, le Hiway 1 me plaît à nouveau. Tôt le matin, il y avait du brouillard, mais il s’est rapidement levé. La route n’a plus que deux pistes et surtout il y a beaucoup moins de trafic. Et le paysage est de plus en plus beau. Tout d’abord vallonné, puis en hauteur sur les falaises. cela signifie bien sûr beaucoup de montées et de descentes. Mais cela ne me dérange pas et ce d’autant plus que je me sens à nouveau plein d’énergie. Ces derniers jours, j’avais un léger mal du voyage qui, cette fois, est apparu plus tard que les autres fois.

Je rencontre beaucoup de cyclistes qui font le Hiway du nord au sud, afin d’éviter le vent contraire.  Ce fameux vent contraire ne me dérange guère. Il est vrai que je me mets en route si tôt qu’il dort encore. 

Je longe une crique peuplée de lions de mer, enfin… je crois que ces animaux s’appellent ainsi… Ils ont l’air d’être pour le moins assoupis. Au début du siècle passé, en hiver, c’est par milliers qu’ils venaient ici.   

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Als ich vom Campingplatz zum Meer gehe sehe ich irgend was dumkles im Meer draussen und denke sofort an Delfine. Beim näherkommen stellen sie sich allerdings als Surfer heraus. Nun warte ich auf die untergehende Sonne, die ich heute zum ersten mal im Meer verschwinden sehen sollte.

En allant du camping à la mer, je vois des tâches sombres qui pointent hors de la mer. Je pense à des dauphins. En m’approchant, je réalise que ce sont des surfers. J’attends maintenant le coucher de soleil. Pour la première fois dans ce voyage, je devrais voir le soleil disparaître dans la mer. 

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Morro Bay

Wie üblich ist es sehr neblig als ich am Morgen losfahre aber unüblich habe ich wieder konkrete Pläne für die nächste Zeit. Ich treffe täglich Veloreisende und jetzt habe ich mich gut mit Informationen über die Strecke und die Campingplätze versorgt. Ich werde kurze Strecken fahren, zwischendurch Ruhe oder Wandertage einlegen und so Ende Juni in San Francisco ankommen.

Jetzt bin ich in Moro Bay.

Comme d’habitude, il y a beaucoup de brouillard lorsque je pars au matin, mais, et ça c’est inhabituel, j’ai des plans concrets pour les jours à venir.  Tous les jours je rencontre des cyclistes et j’ai maintenant assez d’informations sur la route et les campings. Je vais faire de petites étapes, faire des jours de pause ou de randonnée entre deux et arriver à San Francisco fin juin.    

Je suis maintenant à Moro Bay.

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Beim Einkaufen treffe ich Maureen und Gerry. Sie sind mit Auto und Zelt auf demselben Camping und machen kurze Ausflüge mit ihren Velos in die Umgebung. Sie sind begeistert von meinem Liegerad vor allem Gerry nachdem er eine kleine Probefahrt gemacht hat. Sie sind gut mit Camping Kochmaterial ausgerüstet und so laden sie mich zum Essen ein. Dabei kann ich ihnen helfen, den lange nicht mehr gebrauchten Kocher wieder in gang zu bringen.

En faisant mes achats, je rencontre Maureen et Gerry. Ils voyagent en auto et sont sur le même camping que moi. Avec leurs vélos, ils font de petites randonnées dans les environs. Mon vélo couché leur plaît beaucoup, tout particulièrement à Gerry après son petit tour d’essai.  Vu qu’ils sont bien équipés pour faire la cuisine, ils m’invitent à souper. Je peux ainsi les aider à remettre leur matériel en fonction, car cela fait longtemps qu’ils ne l’ont pas utiliser.    

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Meinen Ruhetag verbringe ich mit schreiben, lesen, beobachten von Filmaufnahmen für Mazdawerbung und spazieren in den Dünen.

Je passe mon jour de repos à écrire, lire, observer des gens qui tournent un film publicitaire pour Mazda et à me promener dans les dunes. 

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Westküste / La côte ouest

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Ich bin etwas verloren an dieser Pazifik Küste. Die 66 ist beendet und irgendwie schaff ich die Umstellung nicht so richtig. Die Distanzen die ich noch zurücklegen muss sind viel kleiner und wenn ich wieüblich um 5 Uhr losfahre, bin ich schon am Vormittag am Tageszlehl. Da ist es aber noch Neblig und häufig hat’s keine Möglichkeit zum Einkaufen. Und was einen großen Unterschied macht, an der Route 66 war alles klar, Weg, Etappenlänge, Essen. Hier muss ich immer Entscheidungen fällen und das ohne die Konsequenzen zu kennen. Alles kein Problem, werdet ihr berechtigter weise sagen, aber ich bin etwas reisemüde und das erschwert die Umstellung. Bis zu meinem Rückflug dauert es aber noch 17 Tage und die sollen auch noch genossen werden. Also auf ins Westküstenabenteuer.

Heute fahre ich nach Moro Bay. Ein Camping mit Dorf in der Nähe und danach folgt der Big Sur einer der schönsten Orte hier.

Je me sens un peu perdu sur cette côte ouest. La Route 66 est terminée et j’ai de la peine à me faire à cette idée. Les distances à parcourir ne sont pas très longues et si je pars comme d’habitude à 5 heures, j’arrive à destination avant midi et le brouillard est encore bien présent. De plus, la plupart du temps, il n’y a pas de magasins où faire des achats. Mais ce qui me trouble le plus, c’est que sur la Route 66, tout était clair: le chemins, la longueur des étapes, les repas. Ici, je dois continuellement prendre des décisions sans en connaître les conséquences. Pas de quoi fouetter un chat me direz-vous avec raison. Mais je commence à ressentir la fatigue du voyage et cela ne me facilite pas l’adaptation à ma nouvelle situation.  Il y a encore 17 jours jusqu’à mon retour et j’aimerais bien en profiter. Alors hop! allons-y pour la grande aventure sur la côte ouest.

Aujourd’hui, je vais rouler jusqu’à Moro Bay. Un camping avec un village à proximité et après il y aura Big Sur, un des plus beaux endroits de la région.   

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Hiway 1

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Ich bin also auf dem vielvesagten Hiway 1. Schon in den 70er-Jahren hab ich davon gehört und auch jetzt wieder haben die Leute davon geschwärmt wenn ich erzählt habe, dass ich diese Route nehmen will. Vielelicht hab ich nicht gerade mit dem schönsten Abschnitt begonnen aber bis jetzt bin ich enttäuscht. Das schönste sind die Erdbeerfelder, die man schon weit bevor man sie sieht, schon riecht.

Je roule maintenant sur le très réputé Hiway 1. J’en avais déjà entendu parler dans les années 70 et de nombreuses personnes en ont parlé avec enthousiasme lorsque je leur ai dit que j’allais le prendre. Peut-être que je n’ai pas commencé au bon endroit, mais jusqu’à maintenant je suis déçu. Le plus beau, ce sont les champs de fraises que l’on sent bien avant de les voir.   

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Aber sonst sehr viel Verkehr, die Autobahn direkt neben mir und die Autofahrer längst nicht mehr so rücksichtsvoll wie gewohnt. Und nicht nur auf der Straße, auch sonst sind die Leute eher unfreundlich seit ich an der Küste bin. Andere Reisende haben mir nicht viel Hoffnung gemacht, dass der Verkehr wesentlich weniger wird. Kommt noch dazu, dass das typische kalifornische Wetter nicht die Stimmung hebt. Nebel am Morgen und der bleibt zum teil bin in den spähten Nachmittag. Und um das Reklamieren abzuschliessen wuwurden mir gestern Nacht die Ladegeräte und Zusatzakkus gestohlen, die ich auf der Toilette zum Aufladen gelassen hatte.

Aber jetzt gemug geklöhnt. Ich sitze im Starbucks, habe meine handys an den neuen Ladegeräten angeschlossen. Ein schöner Camping, diesmal mit Dusche, direkt am Meer und eine kleine Stadt mit Läden und Restaurants. Was kann man sich mehr wünschen.

Il y a beaucoup de trafic, l’autoroute est juste à côté de ma route et les automobilistes sont beaucoup moins précautionneux que d’habitude. D’ailleurs pas seulement sur la route… depuis que je suis sur la côte, les gens sont plutôt moins aimables. Les autres touristes ne m’ont pas donné beaucoup d’espoir au sujet du trafic. De plus, le célèbre climat californien ne tient pas ses promesses. Il y a du brouillard le matin et il reste souvent jusqu’à tard dans l’après-midi. Et pour terminer le chapitre des réclamations, hier soir, on m’a volé mon chargeur et mes accus de rechange laissés aux toilettes pour les charger.  

Bon, fini avec les plaintes. Je suis attablé au Starbuck et j’ai mis mon natel avec son nouveau chargeur en charge. Un joli camping avec des douches, directement à la mer. Une petite ville avec des magasins et des restaurants. Que demander de plus?  

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Noch was zur Verwirrung der 101 und der 1. Der Hiway 1 ist die normale Küstenstrasse, der Freeway 101 ist die Autobahn, auf die der offizielle Veloweg zwischendurch auch mal führt.

Ah encore une chose déconcertante: le 101 et le 1. Le Hiway 1 est la route côtière officielle, le Freeway 101 est l’autoroute sur laquelle la piste cyclable passe de temps en temps. 

Route 66 ade / Route 66 adieu!

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Die Weiterfahrt am Morgen geht dann wirklich mehrheitlich bergab. Kleine gegensteigungen aber das ist OK. Dann noch durchs Gossstadtgewühl. So wie ich reinkomme ist auch das ganz erträglich. Ich fahre durch Beverli Hills und Hollywood, treffe aber keinen der grossen Bekannten.

Mon trajet, au matin, est majoritairement en montée. Pas trop raide, alors ça va.  Puis je roule dans la grande ville. Mais là encore, ça va. Je traverse Beverli Hills et Hollywood, mais je ne rencontre aucune personne connue.

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Ich habe mir vorgenommen in Santa Monica zu schreiben, Die Route 66 ist gemacht, mit Ausnahme zweier Platten ohne Panne. Und während ich mir das so denke – krack – die Kette ist gerissen. 14 km bevor ich am Santa Monica Peer ankomme.Einen Kettennietendrücker hab ich nicht, also versuche ich das Ganächstennze mit einem Stein zusammenzuschlagen und es hällt. 100 Meter. Es bleibt mir nichts anderes übrig als mich draufsetzen und mit den Füssen anzugeben. 3 Meilen bis zum nächsten Velomech.  Er hat keine Ketten und kein Werkzeug für Kette. In einem Verkaufsgestell entdecke ich den gesuchten Kettennietendrücker. Er schaut ihn erstaunt an und verrechnet mir 10$. Zum Glück hat er keine Ahnung von Velos, so lässt er mich die Arbeit selber machen und eine halbe Stunde später bin ich wieder auf der Strasse.

Nach ein paar wenigen Meilen erreiche ich dann doch noch Santa Monica. Salut Jean-Pierre, ruft es als ich auf den Peer fahre. Es ist ein Pansioniertes friburger Ehepaar, das ich ein paar Tage zuvor im Bagdad Cafe getroffen habe, das mich begrüsst. Kurz darauf spreche ich jemanden an, damit er mir mein Ankunftafoto macht. Sein Akzent kommt mir bekannt vor. Aus Zürich, gestern angekommen. Eine weile schaue ich dem Rummel zu, aber dann zieht es mich weiter.

Tout en roulant les derniers km, je réfléchissais à ce que j’allais écrire une fois arrivé à Santa Monica: La Route 66 était finie… j’étais arrivé sans panne à l’exception de deux crevaisons… et crac… ma chaîne se casse. A 14 km de Santa Monica Peer. Je n’ai pas le bon outil pour réparer ma chaîne, alors j’essaye avec un caillou; ça tient… 100 mètres. Il ne me reste plus qu’à descendre de mon vélo et à continuer à pied. 3 km jusqu’au prochain magasin de vélo. Il n’a pas de chaîne, ni d’outils pur réparer une chaîne. Sur une étagère, je découvre l’outil qu’il me faut. Le vendeur regarde mon achat avec étonnement et me le facture 10$. Vu qu’il n’a aucune idée de comment réparer ma chaîne, il me laisse faire le travail et une demi-heure plus tard, je suis à nouveau sur la route.

Quelques miles plus tard, j’arrive enfin à Santa Monica. „Salut Jean-Pierre“ entends-je alors que je roule sur le Peer. C’est un couple fribourgeois rencontré il y a quelques jours au Bagdad Café qui me salue. Un peu plus tard, quelqu’un propose de me prendre en photo à l’arrivée de la fin de la Route 66 et son accent me semble connu. Un Zurichois, arrivé hier. Je reste un moment à regarder la foule, puis je m’éloigne.    

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Ich will einen schönen Platz am Pacific finden, wo ich mich für 1, 2 Tage ausruhen kann.

Viel Verkehr hat es auf dem Hiway 1. Ich hoffe das legt sich bald. Dann kommen mir wieder 2 bekannte Gesichter entgegen. Es sind Christophe und Pascal, die beiden französischen Töfffahrer. Sie sind auf dem Rückweg nach LA wo sie morgen ihre Motorräder zurückgeben und nach Hause fliegen. Es ist jetzt schon das 3. mal, das wir uns treffen. Natürlich trinken wir noch ein Abschiedsbier zusammen.

Je veux trouver une jolie place au bord du Pacifique où je peux me reposer un-deux jours. 

Il y a beaucoup de trafic sur la Hiway 1. J’espère que cela se calmera bientôt. Et voilà que je croise deux visages connus. Ce sont Christophe et Pascal, les deux motards français. Ils sont en route pour retourner à LA où, demain, ils vont rendre leurs motos et prendre l’avion pour rentrer à la maison. C’est déjà la troisième fois que nous nous rencontrons. Et bien sûr, nous buvons une bière pour fêter leur départ.  

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Langsam wird es späht für mich. Es sind noch 20 Meilen bis zu meinem State Park Campground, aber es sollte doch noch vor einbruch der Dunkelheit zu schaffen sein. Mal was neues für mich, ein Zeltplatz wo man nicht alleine ist. Mit 2 Radlern die den Hiway 1  Nord Süd machen sitze ich zusammen. Sie geben mir ein paar Tipps, vor allem auf welchen Campings es Duschen hat.

Ein anderes Problem beginnt sich zu zeigen. Die Solarzelle, die ich auf dem Velo mitführe, hat schon lange den Geist aufgegeben. Das war kein Problem solange ich immer wieder in Motels übernachtet habe. Auf den State Campgrounds hat es aber meistens keinen Strom und nach 3 Tagen ist mein Vorrat aufgebraucht. Das bedeutet immer dran denken bei Restaurantbesuchen.

Il commence à se faire tard. Il y a encore 20 miles jusqu’au camping State Park Campground, mais je devrais facilement pouvoir les faire avant la tombée de la nuit. Quelque chose de nouveau pour moi: un camping où je ne serai pas tout seul. Je rencontre 2 cyclistes qui font le Hiway 1 du nord au sud. Ils me donnent quelques conseils, entre autres les adresses de campings où il y a des douches.  

J’ai maintenant un autre problème. Les cellules solaires fixées à mon vélo ont rendu l’âme depuis longtemps. Ce n’était pas un problème tant que je dormais régulièrement dans un hôtel. Sur les State Park Campground, il y a rarement de l’électricité et ma réserve de batterie dure trois jours. Cela signifie que je vais devoir systématiquement y penser lorsque je fais une pause au restaurant. 

 

Santa Monica

rps20150616_132331Angekommen am Westeende der Route66.
Me voici arrivé à la fin de la Route 66.

4322 km

244Std. Fahrzeit

26565 Höhenmeter

2 Platten

1 Kettenriss (auf den letzten km.)

zwar doch noch mit einer Panne, aber doch da. Bericht folgt

 Après 4322 km effectués en 244 heures, un dénivelé de 26565, 2 crevaisons, une chaîne cassée (sur le dernier km), une panne donc, mais tout de même bien arrivé. Les détails suivent.