Als ich um 20 Uhr das klimatisitrte Roys Cafe verlassen muss ist es immer noch 34 Grad. Aber mit meinem Kühlsystem, mit Wasser begiessen und trockenen lassen, klappt das Schlafen dann doch.
Lorsque je dois quitter le Roys Cafe à 20 heures, la température est encore de 34°. Mais avec mon système de refroidissement, m’arroser d’eau et laisser sécher, je parviens à m’endormir.
Es ist nicht mein einfachster Tag zum Fahren. Zum einen ist es vor Sonnenaufgang schon 29 Grad und bis Lodlow gehts wenig aber stetig bergauf. Dazu und das ist das erste mal am frühen Morgen, bläst ein kräftiger Gegenwind. Ich muss am die Rennradler denken, die in der Zwischenzeit 4 Tage hinter mir sind. Da sie nicht in Roys Cafe übernachten können, es hat nur ein Bett, haben sie diese Strecke am Ende einer 110 Meilen Etappe.
Ma journée de route s’avère pénible. Tout d’abord, au lever du jour, la température est de 29°. Puis, jusqu’à Lodlow, la route monte. Certes elle monte peu, mais en continu. Enfin, et ce pour la première fois au matin, un fort vent contraire souffle. Je pense à mes ex-coéquipiers qui, depuis quatre jours, sont derrière moi. Vu qu’ils ne peuvent pas dormir au Roys Cafe – il n’y a qu’un lit – ils feront ce bout de route à la fin d’une étape de 110 miles.
Nach Ludlow wird die Strasse immer schlechter. Ich kann nur noch ganz langsam fahren. Es schüttet so stark, dass ich beinahe Kopfschmerzen bekomme. Als es nichach 25 kilometer eine Autobahnauffahrt hat erlebe ich die Autobahn ganz ganz neu. Ein herrliches Fahren, seidenglatt, leise dank hoher Geschwindikeit kühl. Ich geniesse es total. Total? Nicht ganz! Ein Körperteil, wie soll ich ihn benennen, mit den Worten von Heinrich Heine, mit dem der Mann sein Wasser lasse und gleichzeitig fortpflanze seine Rasse, na ja, dieser Körperteil findet die Fahrt wieder langweilig wie immer.
Es ist in der Zwischenzeit 43 Grad geworden.Bei jedem Ort wo es etwas Schatten hat mache ich einen kurzen Halt. Ein solchet Ort ist das Bagdad Cafe.Der Film Out of Rosenheim/Bagdad Cafe wurde hier gedreht.
Après Ludlow, la route devient de plus en plus mauvaise. Je roule très lentement. Le vélo est secoué si fort que j’en ai mal à la tête. Lorsque 25 km plus tard j’ai la possibilité de prendre l’autoroute, je n’hésite pas. Et j’éprouve un tel plaisir… quelle découverte! Rouler sur une surface lisse, soyeuse et silencieuse… et grâce à la vitesse atteinte, sentir un peu d’air sur ma peau… La jouissance est totale. Totale? Pas tout à fait! Une partie de mon corps, mais quel nom lui donner ? Je reprends les mots de Heinrich Heine qui en parlant d’elle disait: „… avec laquelle l’homme urine tout en propageant sa race“, cette partie-là donc trouve, comme toujours, l’autoroute ennuyeuse.
Entre temps, la température est montée à 43°. Partout où il y a un peu d’ombre, je fais une petite halte. Et c’est ainsi que je m’arrête au Bagdad Café où le film a été tourné.
Am Horizont brauen sich Wolken zusammen. Plötzlich entsteht zwischen diesen und der Erde eine hellbraune, sich drehende Verbindung,die nach wenigen Sekunden wieder verschwindet. 3 mal sehe ich dieses fenomen. Weiss jemand von euch was das ist?
A l’horizon il y a des nuages et je sens que quelque chose se prépare. Tout à coup, entre les nuages et la terre, j’aperçois un trait brun clair qui disparaît après quelques secondes. J’observe ce phénomène par trois fois. Est-ce que quelqu’un sait de quoi il s’agit?
Nach 130 km erreiche ich Barstow und suche mir ein Motel mit Pool. Ich fühle mich recht ausgepummt. Dieser 2. Wüstentag hat mich geschafft. Ich freue mich auf eine Dusche und beschliesse morgen hier zu bleiben, auch wenn der Ort nicht viel zu bieten hat.
130 km plus tard, j’arrive à Barstow et je cherche un hôtel avec une piscine. Je me sens totalement à plat. Ces deux jours de traversée du désert m’ont épuisé. Je me réjouis de prendre une douche et décide de rester ici demain, même si cet endroit n’a pas grand chose à proposer.