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Wildwest Romantik / L’ouest sauvage romantique

Ausschlafen ist angesagt. Ich will mir Downtown ansehen und erst am Nachmittag aus der Stadt fahren. Um 7.30 halt ich es nicht mehr aus Im Bett. Gemütlich Packen  aber ich bin mich zu gewohnt, das geht auch schnell. Mit Mails und Nachrichten schaff ich es bis 9h. Sonntag Morgen ist natürlich nicht viel los. Aber Albuquerque gefällt mir doch recht gut. Eine schön zurechtgemachte Route 66 Straße und vor allem ein Stadtpark wo ich mich hinsetze und lese. Um Mittag bin ich dann aber doch schon wieder auf dem Velo.

L’idée était de dormir tout mon soûl, car je veux visiter la ville et ne partir que dans l’après-midi.  A 7h30, je ne peux plus rester au lit. Je décide d’emballer mes affaires en prenant tout mon temps, mais j’ai une telle habitude de le faire, que ça aussi, ça va très vite. Mes courriels m’occupent jusqu’à 9 heures. Dimanche matin, évidemment, il n’y a pas beaucoup d’animation, mais Albuquerque me plaît beaucoup. Une jolie halte sur la Route 66 avec un beau parc où je m’installe pour lire. J’ai beau faire: à midi, je suis à nouveau sur mon vélo.     

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Irgendwo geht’s wieder auf die Autobahn. Urs von den Rennradlern hat eine Tafel gesehen wo es hieß: Für Radfahrer verboten, aber wenn man doch auf die Autobahn fährt dann nur auf dem Pannenstreifen. Beim Spielcasino, die Indianer können das auf Ihrem Gebiet betreiben, kaufe ich für die Nacht ein.

Me voici à nouveau sur une autoroute. Urs du groupe des cyclistes a vu un écriteau sur lequel il était écrit: Interdit aux vélos, mais s’ils sont sur l’autoroute, alors seulement sur la piste d’arrêt d’urgence. Au casino – que les Indiens peuvent exploiter pour leur propres profits – je m’achète des provisions pour la nuit. 

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Die Hitze macht mir etwas zu schaffen. Gibt mir zu denken, es ist erst 32 Grad. Da soll noch viel mehr kommen. Ich hoffe ich gewöhne mich noch. Vielleicht auch nur die Umstellung, vor 3 Tagen war’s noch 0 Grad. Jedenfalls werde ich morgen wieder früh losfahren. Mehr Wildwest Romantik geht nicht wie mein heutiger Schlafplatz geht nicht. Tafelberge auf der einen Seite, offene Prärie auf der Anderen und im Hintergrund glühen die Felsen rot im Licht der untergehenden Sonne. (Der Lärm der nahen Autobahn hört man ja nicht auf den Fotos.)

La chaleur m’incommode quelque peu. Cela m’inquiète un peu, car il ne fait que 32° et la température devrait beaucoup monter ces prochains jours. J’espère que je vais m’habituer.  Peut-être n’est-ce qu’une question d’adaptation, vu qu’il y a trois jours, la température était de 0°. Demain, quoi qu’il arrive, je partirai tôt. La place où je m’installe pour dormir est un pur cliché de l’ouest sauvage romantique.   

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Albuquerque

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Nach wenigen Kilometern komme ich nach Madrid. Ein sehr Phantasievoller und künstlerischer Ort. Photopark, Stahlskulpturen, Eisenbahnkunstmuseum uvm. Leider bin ich zu früh, vor 7h ist alles noch geschlossen. Aber die Landschaft hat auch vieles zu bieten  bis ich dann plötzlich auf der Interstate lande. Aber es geht begrunter und ich fahre mit 50 Sachen (für die Übersetzung = 50km/h) Richtung  Albuquerque.

Après quelques kilomètres, j’arrive à Madrid, une ville musée pleine de fantaisie. Parcs avec photos, sculptures en métal, musée d’art sur le thème du train, etc. Malheureusement je suis arrivé là avant 7 heures et tout est encore fermé. Heureusement les paysages sont également magnifiques, du moins jusqu’à ce que j’arrive tout à coup sur une autoroute. Mais je suis à la descente et je roule à 50 km/h en direction d’Albuquerque.   

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Ich gerate direkt in ein sehr lebendiges Quartier. Bars, Restaurants Läden.  Erst zum Velohändler. Nach der letzten Suche nach einem Schlafplatz habe ich 4 klitzekleine Löcher im Schlauch gefunden. Der Händler hat zwar nicht den passenden Schlauch aber er füllt mir alle meine Schläuche mit irgend einer Flüssigkeit die automatisch alle Löcher flickt. Obs was?nützt? Wir werden sehen. Auf alle Fälle kauf ich mir bei einem anderen Händler einen Ersatzschlauch. Dann noch zum Fotografen. Er reinigt mir meine Kamera.

J’arrive directement dans un quartier très animé avec bars, restaurants et magasins. Je commence par le magasin de vélo. Après ma dernière recherche pour trouver un endroit où passer la nuit, j’ai découvert 4 minuscules petits trous dans mon pneu. Le vendeur n’a pas la bonne chambre à air, mais il bouche tous les trous de mon pneu avec un liquide spécial. Est-ce que cela va fonctionner? On verra bien. En attendant, je m’achète une nouvelle chambre à air dans un autre magasin. Puis je vais chez un photographe et lui demande de nettoyer mon appareil de photo.    

Santa Fe

Die Fahrt nach Santa Fe geht schnell. In der Stadt darf nur im Pueblo Stiel gebaut werden. Das älteste Haus und die älteste Kirche sollen hier stehen. Ein gemütlicher Park mit Brunnen und Sitzbänken laden zum verweilen. Etwas das ich viel vermisst habe in den letzten Wochen. Und trotzdem, der ganze Turistenrummel ist mir bald zuviel.

Le trajet jusqu’à Santa Fe est rapide. Dans la ville, seul le style Pueblo est accepté. Il est dit qu’ici on trouve la plus vielle maison et la plus vielle église. Un joli parc avec fontaines et bancs invite au repos. Des choses qui m’ont beaucoup manquées ces dernières semaines. Et malgré ça, la horde de touristes m’est rapidement pesante.   

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Ich fahre weiter. Manchmal ist es nicht einfach einen guten Platz zum schlafen zu finden. Beidseitig der Strasse ist alles mit Stacheldraht eingezeunt und über den Zaun steigen mach ich nicht gerne. Heute finde ich einen Platz auf einer Anhöhe gleich neben der Strasse. Man hört die Autos, aber es hat nicht viel Verkehr. Diese schönen Orte genießen ist ja schon schön und manchmal genieße ich auch die Stille und die Einsamkeit. Aber schön wäre es auch diese Orte zu zweit zu genießen.

Je poursuis ma route. Parfois, il est difficile de trouver une bonne place pour passer la nuit. Les deux cotés de la route sont bordés de fils de fer barbelés et je n’aime pas passer par dessus les clôtures. Aujourd’hui je trouve une place en hauteur, au bord de la route. J’entends les voitures, mais il n’y a pas beaucoup de trafic. Apprécier ces jolis endroits est une bonne chose et parfois j’apprécie la solitude et la tranquillité, mais ces endroits seraient tout aussi agréables à deux.   

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Las Vegas

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Ich schiebe mein Velo auf die Stasse, setze mich drauf und will losfahren. Nein, irgend stimmt nicht. Der Blick nach hinten bestätigt. Halb platt. Nach über 2000 km der erste, das kann man akzeptieren. Und dann noch bei Sonnenaufgang ohne Regen nicht kalt. Ich wechsle den Schlauch und fahre weiter durch die Prärie. Den alten Schlauch repariere ich am Abend. Ich durchfahre das Gebiet der Apachen. Die Abenteuer der Kindheit mit Old Scheterhand als Vorbild (Karl May Romane).

Irgendwann komme ich an eine Kreuzung. Nach Westen geht’s weiter der Route 66 entlang. Ich fahre aber nach Osten, nach Las Vegas. Nein, ich gehe nicht spielen, der nächste Blogartikel wird nicht davon handeln, wie ich in der Gosse sitzend das Geld für die Rückfahrt erbettle. Es ist Las Vegas New Mexiko, eine Kleinstadt mit einem richtig schönen Zentrum. Früher mal wichtig als Eisenbahnknotenpunkt. Da treffe ich auch wieder auf die anderen 5 Rennradler. Wir trinken ein Bier zusammen.

Je pousse mon vélo sur la route, m’assieds sur la selle pour partir, mais quelque chose n’est pas comme d’habitude.  Un regard vers l’arrière confirme mon impression. Mon pneu est à moitié dégonflé. Première crevaison après 2000 km, je peux l’accepter. Et cela m’arrive au lever de soleil, sans pluie et il ne fait pas froid. Je change la chambre à air et roule à travers la prairie.  Je réparerai la chambre à air ce soir. Je traverse le territoire des Apaches. Je me rappelle les histoires d’indiens que je lisais enfant avec Old Scheterhand en héros (romans de Karl May).

A un moment donné j’arrive à un croisement. Direction ouest, la Route 66 continue. Mais je prends à l’est, direction Las Vegas. Non, je ne vais pas aller jouer et le prochain billet du blog ne racontera pas comment je mendie pour trouver l’argent pour continuer mon voyage.  Il s’agit de Las Vegas New Mexico, une petite ville avec un très joli centre ville. A l’époque, cette ville a été un important nœud ferroviaire.  J’y rencontre mes cinq coéquipiers et nous buvons une bière ensemble.  

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Gerüchten zufolge sollen Hubert und Rüdiger in ein schweres Gewitter geraten sein und von einem Lastwagen gerettet worden sein. Aber das sind ungesicherte Gerüchte. Vielleicht haben sie sich nur bei Regen unter gestellt und ein Pickup hat sie ins nächste Motel gebracht. (Falls ihr beiden das liest, schreibt doch was wirklich war.)

Meine Rennradler haben ein Hotel in einem schönen antikem Gebäude. Etwas neidisch fahre ich auf den Campingplatz zurück.

Am Morgen mache ich halt vor dem Kentucky Fride Chicken. Die haben ein offenes Wi-Fi. Zurück wieder zur Route 66. Die Gegend wird rauer. Weniger Weideland, mehr Wald. Ich bin schon über 2000 Meter. Seit Oklahoma steigt es an. Erste gemächlich dann immer mehr. Aber nie wirklich steil.

Selon la rumeur, Hubert et Rüdiger ont essuyé un orage extrêmement violent et ont été sauvés par un routier. Mais ce n’est qu’une rumeur. Peut-être qu’ils se sont simplement abrités lors d’un orage et qu’un routier les a amenés jusqu’au prochain motel. (Au cas où les deux liraient le blog, merci de nous dire de quoi il retourne). 

Mes coéquipiers ont pris un hôtel situé dans un beau bâtiment ancien. C’est un peu envieux que je retourne à la place de camping. 

Au matin, je fais une petite halte devant le Kentucky Fried Chicken, car ils ont un WiFi ouvert. Puis retour sur la Route 66. Le vent contraire devient de plus en plus fort. Moins de pâturage, davantage de forêts. Je suis déjà à plus de 2000 mètres. Cela monte depuis Oklahoma. D’abord tout tranquillement, puis de plus en plus, mais jamais vraiment raide.    

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Bei Ausgrabungen aus der Antike, das heißt hier 500 Jahre mache ich halt und schaue mir Museum und Ausgrabungen an.

Zwischendurch treffe ich immer wieder auf die Rennradler. Logisch wenns nur alle 50km eine Kneipe hat. Die meisten versichern mir das sie es schade fänden, das ich weniger häufig mit ihnen bin. Ich glaube das hat noch Zeit.

Auf einer Waldlichtung abseits der Strasse finde ich wieder einen perfekten Platz zum schlafen.

Je m’arrête pour visiter des fouilles antiques (ici, le mot antique accolé à fouilles se réfère à une période vieille de 500 ans) et le musée.

En cours de route, je croise régulièrement mes coéquipiers. Logique lorsqu’il y a un restaurant tous les 50 km. La plupart d’entre eux m’assurent qu’ils trouvent dommage que je ne sois pas plus souvent avec eux. Mais je crois qu’il faut attendre encore un peu.

Dans une petite clairière près de la route, je trouve une place parfaite pour la nuit. 

 

Santa Rosa

Ich mache mir einen ruhigen Morgen, schlafe aus bis um 8 und gehe dann in die Stadt. Nun, ist Stadt für uns etwas anderes. Hier, in Santa Rosa, heißt das, eine Main-Street mit vielen Motels 2 Tankstellen wo man auch Essen kaufen kann und ein paar Restaurants. Aber, und das ist was besonderes, es hat einen Stadtpark und da setzte ich mich in den Schatten und lese. Das Blue Hole besichtigen, eine Quelle mit 25 Meter Durchmesser wo man auch tauchen kann, dann etwas Essen und wieder zurück in den Park und lesen. So lasse ich den Vormittag vergehen. Gegen 2 Uhr fahre ich weiter.

Je m’offre une matinée tranquille: dormir jusqu’à huit heures, puis aller en ville. Toutefois, pour nous, le mot ville recouvre autre chose. Ici, à Santa Rosa, la ville c’est une rue principale bordée de nombreux motels, 2 stations services où l’on peut aussi acheter à manger et quelques restaurants. Mais, et ça c’est vraiment particulier, il y a un parc où je m’installe à l’ombre pour lire. Visiter le Blue Hole une source d’un diamètre de 25 mètres où l’on peut pratiquer la plongée, manger quelque chose et retour au parc où je me réinstalle pour lire. C’est ainsi que je passe la matinée et je reprends la route vers 14 heures.      

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Erst sind nochmal 30km Autobahn angesagt. 4 mal fährt ein Polizeiauto an mir vorbei aber die interessieren sich auch nicht für mich.

Da kommt mir in den Sinn: Die 2 Franzosen haben erzählt, sie seien in New York aus Versehen auf eine Stadtautobahn geraten. Dort hat’s aber so viel Verkehr gehabt, dass sie es mit der Angst zu tun bekommen haben und sich in eine kleine Ausweichstelle gerettet haben. Dort konnten sie dann weder Vor noch Zurück. Die Polizei sei dann gekommen, hätte kurzerhand die Autobahn gesperrt, die beiden zur nächsten Ausfahrt eskortiert und sie dann mit ein paar Tipps weiterziehen lassen.

Pour commencer, 30 km d’autoroute. Des voitures de police (4 en tout) me dépassent sans me prêter attention.

Puis cela me revient: les 2 Français ont raconté que lorsqu’ils étaient à New York, ils s’étaient retrouvés par erreur sur une autoroute. Il y avait tellement de trafic qu’ils ont eu peur de poursuivre leur route et se sont mis à l’abri sur une petite place d’évitement. Impossible d’avancer ou de revenir sur leur pas. La police est arrivée, a fermé l’autoroute, les a escorté jusqu’à la sortie suivante et, avant de les laisser partir, leur a donné quelques conseils. 

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Ich selbst finde dann für die Hälfte der Strecke doch noch eine Nebenstasse und finde in der Prärie, geschützt von einem Strauch einen Platz zum Schlafen. Diesmal war ich beim Einkaufen nicht in einem dry County und kann so den Sonnenuntergang und das Aufflackern der Sterne mit einem Bier genießen.

Je trouve tout seul une petite route parallèle pour la 2e partie de mon étape. Je m’installe pour la nuit dans une prairie, à l’abri d’un arbuste. Cette fois, je n’ai pas été faire mes courses dans un Dry County et c’est une bière à la main que je regarde le coucher de soleil et les premières étoiles apparaître dans le ciel.

Es wird einsamer / Un sentiment de solitude

Heute gehts streng. Die äußeren Bedinnungen sind gut alles perfekt nur mir kommt es vor als würde ich gegen eine Wand treten. Durchschnittsgeschwindigkeit gestern morgen 24 km\h heute 15.Akzeptieren, heute gehts langsam, nicht dagegen ankämpfen. So gehts besser, nicht schneller aber einfacher. In Tucumcari hat’s wieder viele Mauermalereien.

Aujourd’hui, c’est dur. Les conditions sont bonnes, tout est parfait, mais j’ai l’impression de rouler face à un mur. Hier, j’avais une moyenne de 24 km/h, aujourd’hui, elle est de 15. Accepter l’idée qu’aujourd’hui tout va plus lentement, ne pas lutter. Ainsi ça va mieux. Pas plus vite, mais mieux. A Tucumcari, il y a à nouveau de nombreuses peintures murales.

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Danach wird’s einsam. Erst nach 50km wieder eine Tankstelle mit kleinem Laden. Ich kaufe ein um wieder eine Nacht im Freien zu verbringen. Doch es wird nichts daraus. Wind und Wolken ziehen auf und ich fahre bis Santa Rosa und nehme mir ein kleines Motel.

Plus tard, j’éprouve un sentiment de solitude. Je dois parcourir 50 km pour trouver une station d’essence et un petit magasin. J’achète des provisions pour passer la nuit dehors. Mais non… il y a du vent et des nuages. Je roule jusqu’à Santa Rosa et prends une chambre dans un petit hôtel.  

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Midpoint und New Mexiko / Midpoint et New Mexico

Das Leben ist schön. Ich bin gut ausgeschlafen, die Sonne scheint, die Luft ist klar und mein Velo rollt

Weit vorne am Horizont sehe ich 2 Punkte, die sich bewegen. Aber die Distanz zu mir ändert sich kaum, also sind es keine Töfffahrer. Die Punkte sind gelb. Hubert und Rüdiger haben gelbe Hemden. Ich beschleunige noch etwas. Das Gelb ist weiter unten. Sacochen. Vor 2 Tagen hat uns eine Beizerin von 2 Franzosen mit roten Velos erzählt. Sie sind es. nyla.info ist ihr Blog. New York – Los Angeles ihr Weg. Ein Stück weit fahren wir zusammen. Dann fahre ich weiter. Wir verabreden uns am Midpoint um gegenseitig Fotos zu machen.

La vie est belle. J’ai dormi tout mon soûl, le soleil brille, l’air est clair et mon vélo roule.

Au loin, à l’horizon, je vois deux points en mouvement. Par rapport à ma position, la distance ne varie guère, ce ne sont donc pas des motards. Les points sont jaunes. Hubert et Rüdiger portent des chemises jaunes. J’accélère encore un peu. Le jaune est en-dessous de la ceinture. Il y a des sacoches. Une propriétaire de restaurant nous a parlé, voici deux jours, de deux Français avec des vélos rouges. Ce sont eux. Leur blog nyla.info. Leur route New-York – Los Angeles. Nous roulons un moment ensemble, puis je les quitte. Nous convenons de nous retrouver au Midpoint (point du milieu) pour faire des photos des uns et des autres.

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Und da ist er. Offiziell die Mitte Route 66. Inszeniert von einem Beizenbesitzer um die Preise zu verdoppeln. Obs auch wirklich die Mitte ist???

Ich fahre ohne Zmorge weiter. Der nächste Punkt den ich ansteuere ist die Grenze von New Mexiko. Nach dem flachen Texas freue ich mich auf etwas Abwechslung. Schon vor der Grenze zum ersten mal auf meiner Reise eine richtige Abfahrt. 150 Meter runter kann schon ein erwähnenswertes Erlebnis sein.

 

Et le voici ce fameux point situé officiellement à mi-distance entre le début et la fin de la Route 66. Le patron du bistrot du coin en profite pour doubler ses prix. Mais est-ce vraiment le milieu ?

Je continue ma route sans prendre de petit déjeuner. Le prochain point que je vise est la frontière de New Mexico. Après le Texas tout plat, je me réjouis de retrouver un terrain plus accidenté. Peu avant la frontière, pour la première fois de mon voyage, je fais une vraie montée. 150 m. de dénivelé… un tel événement mérite d’être mentionné.

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New Mexiko empfängt mich mit einem gut ausgestatteten Visite Center. Mit neuen Karten und Infos ausgerüstet und den Uhren um eine Stunde zurückgestellt (jetzt 8 Stunden verschoben gegenüber CH Zeit)fahre ich weiter Richtung Westen. Nach 126km finde ich ein verstecktes Plätzchen zum schlafen. Die Aussicht könnte schöner nicht sein.

New Mexico m’accueille avec un Visite Center bien fourni. Muni de nouvelles cartes et d’informations, après avoir retardé ma montre d’une heure (maintenant 8 heures de décalage avec la Suisse), je continue ma route en direction de l’ouest. 126 km plus tard, je trouve une place bien cachée pour passer la nuit. La vue ne pourrait pas être plus belle.

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Meine Gedanken gehen zurück zum Midpoint. Am Sonntag vor drei Wochen bin ich losgefahren. Jetzt schon in der Mitte. Mir kommt es vor als wäre ich erst grad gestartet – wenn ich aber überlege was ich schon alles erlebt habe, dann ist es eine Ewigkeit. In 6 Wochen möchte ich in San Francisco sein. Noch doppelt soviel Zeit, aber jetzt kommen die gebirgigeren Etappen und dann sind noch die ca. 700km LA SF. Die einen Bedenken, die Tornados sind mehrheitlich vorbei. Jetzt kommt dann eher die Hitze. Aber die kommt nicht so plötzlich und da habe ich mehr Erfahrung damit. Es kommt wie es kommt. Jetzt geniesse ich die letzten Sonnenstrahlen, ohne Bier, da ich wieder mal in einem dry County halt gemacht habe.

Mes pensées me ramènent au Midpoint. Dimanche il y a trois semaines, j’ai commencé mon périple. Je suis maintenant déjà à la moitié de mon parcours. J’ai l’impression d’être parti hier, mais quand je pense à tout ce que j’ai déjà vécu, j’ai le sentiment que je voyage depuis une éternité. J’aimerais être à San Francisco dans 6 semaines, soit dans le double de temps écoulé jusqu’ici. Mais les étapes avec de grandes montées sont à venir et il y a encore 700 km de route jusqu’à LA. Les tornades ne devraient plus être un problème, par contre je serai bientôt confronté à la chaleur. Mais elle ne viendra pas d’un coup et j’ai de l’expérience en la matière. Les choses se passeront en temps voulu. Pour l’heure, je profite des derniers rayons de soleil sans bière, car je me suis arrêté dans un Dry County.

Texas

Die Landschaft ist wieder Flacher, die Felder größer und es hat kaum mehr Wald. Trocken kommen wir in McLean an. Ein kleiner Ort mit Motel und Restaurant. Abends beginnt es heftig zu Regnen und am Morgen beginnt das beobachten des Regenradars. Um 8h können wir losfahren. Es regnet zwar nicht mehr aber für die Feuchtigkeit sorgt ein dichter aufziehender Neben. Man sieht keine 100 Meter weit und wieder mal auf der Autobahn. Gegen Amarillo hellt es auf.

Le paysage est à nouveau plat, les champs sont plus grands et il n’y a presque plus de forêts. Nous sommes secs lorsque nous arrivons à McLean. Une petite bourgade avec un motel et un restaurant. Le soir, il commence à pleuvoir dru et le matin, nous étudions le radar des intempéries. Nous pouvons partir à 8 heures. Il ne pleut plus, mais il y a tellement d’humidité qu’un épais brouillard nous enveloppe. On ne voit rien à 100 mètres et nous roulons à nouveau sur l’autoroute. Vers Amarillo, le brouillard se dissipe.

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Lange warte ich auf die anderen. Motels und Restaurants hats zur genüge. Nach 3 Stunden bekomme ich ein Telefon : sie sind einen anderen Weg gefahren und seien in einem Holiday In ausserhalb des Zentrums. Es passt mir gar nicht aber ich lasse mich doch breitschlagen eine Nacht dort zu verbringen. Das ich am nächsten Tag schon wieder weiter will passt nicht allen. Es gibt größere Diskussionen. Einer möchte mich nicht mehr in der Gruppe. Die Anderen sehen das zwar anders, aber der eine hat Schwierigkeiten andere Meinungen neben der seinen zu akzeptieren und so ziehe ich alleine los. Ob ich die Anderen wieder treffe ist noch nicht klar. Es macht mich schon etwas traurig so weiter zu ziehen aber vielleicht beruhigt sich die Situation auch wieder in ein Paar Tagen.

J’attends longtemps les autres. Il y a suffisamment de motels et de restaurants. Trois heures plus tard, je reçois un téléphone: ils ont pris une autre route et sont maintenant dans un Holiday Inn  loin du centre. Cela ne me convient pas du tout, mais je me laisse convaincre de les rejoindre et de passer la nuit là-bas. Que je veuille déjà repartir dès le lendemain ne convient pas à tous.  S’ensuivent de grandes discussions. L’un ne me veut plus dans le groupe, mais les autres sont d’un autre avis. Le problème est que celui qui ne me veut plus dans le groupe peine à entendre d’autres avis que le sien. Je repars donc tout seul. Ce n’est pas très clair si je vais revoir les autres. Cette situation me rend un peu triste, mais peut-être que cela va se calmer les prochaines jours.

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Amarillo, eine Stadt mit doch 200000 Einwohnern ist am Samstagmorgen 11h völlig ausgestorben und so fahre ich zwischen den Regebgüssen weiter.

Die Cadillac Farm. Ein Kunstwerk auf das ich mich schon seit längerem freue. 7 Cadillacs, die Flossen in die Höhe, auf einem Feld stehen. Man kommt mit einer Spraydose hierher um sich zu verewigen. Die Ewigkeit dauert aber nicht lange. Mehrmals im Jahr werden cm dicke Farbschichten abgekratzt.

Amarillo compte 200000 habitants et malgré tout, le samedi matin à 11 heures, elle est comme morte.

La Cadillac Farm. Une oeuvre d’art que je me réjouissais depuis longtemps de voir. 7 Cadillacs, les ailerons à l’air, sont plantées dans un champ. On vient ici avec un spray de couleur et on les peint. Toutefois l’oeuvre d’art ne dure pas éternellement. Plusieurs fois par an, on gratte quelques centimètres de peinture.

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Nach nur 40km hats ein Motel mit Restaurant daneben und ich beziehe grad noch vor dem nächsten Regen mein Zimmer. Zeit für eine große Wäsche. Ich mach das so, das ich mich bekleidet unter die Dusche stelle, mich gut einseife, eine Schicht ausziehe, wieder einseife usw. bis ich nichts mehr anhabe. 

Morgen gehts nach New Mexiko. Da soll es dann erst mal etwas gebirgig werden und auch wieder sonniger. Inshalla.

Après seulement 40 km, je m’arrête dans un motel avec restaurant et obtiens une chambre juste avant qu’il ne se remette à pleuvoir.  Il est temps de faire une grande lessive. je mets tous mes habits et vais sous la douche. Je me savonne bien, enlève une couche et recommence à savonner la couche suivante. Et je continue comme ça jusqu’à ce que je sois tout nu.

Demain je pars pour New Mexico.  Le parcours devrait à nouveau être vallonné et le soleil est annoncé. Inch Allah!

Die 1000ste Meile / Le 1000e mile

Hab ich nicht vor ein paar Stunden geschrieben dass ich mich nicht verfahren? Und schon ist es soweit nicht so schlimm und über eine rote lehmige Straße komme ich wieder auf die Route66

N’ai-je pas écrit il y a quelques heures que je ne me perdais pratiquement jamais? Et voilà que cela m’arrive! Rien de grave et après avoir roulé sur un chemin de terre battue rouge et boueux me voici de retour sur la Route 66.IMG_20150521_185254

In Sayre wurden Teile des Filmes „Früchte des Zorns “ der die Route66 richtig berühmt gemacht hat gedreht.

A Sayre, une partie du film „Les Raisins de la colère“ – qui a rendu la Route 66 célèbre – a été tournée.

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 Immer wieder kommt man an einem alten Autofriedhof vorbei .

On passe très souvent devant de vieux cimetières de voitures.7 6 5 4

Hier ist die orginal Route 66 kaum mehr zu befahren.

Ici, la Route 66 n’est guère praticable.

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Kurz vor der texanischen Grenze machen wir die 1000ste Meile (Gemäss Distanzangaben im Reiseführer). Und auch hier treffen wir wieder mal auf Hubert und Rüdiger

Peu avant la frontière du Texas, nous franchissons le 1000e mile (selon la distance indiquée dans le guide). Et nous retrouvons Hubert et Rüdiger.

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Geschwindigkeit und Vorwertskommen / Vitesse et distance parcourue : deux choses bien différentes

Per Mail habe ich folgende Frage bekommen: Wie schaffst du es immer wieder die anderen mit den Rennvelos einzuholen? Das scheinen mir ja halbe Profis zu sein.

Eigentlich sollte die Frage heißen : wie schaffen die Anderen das dich immer wieder einzuholen, da ich meistens der bin, der vorne fährt. Die Antwort: weil die Anderen halbe Profis sind und viel schneller fahren. Sie kommen häufig erschöpft an am Abend und brauchen Erholung, während ich noch jeden Abend sagen konnte: eigentlich währen nochmal 20 km drinn gewesen. Das ist wie beim Marathon: läufst du ihn in 2-3 Stunden brauchst du wochenlange Erholung, nimmst du dir 5 Stunden Zeit kannst du am nächsten Tag wieder einen laufen. Kommt dazu, dass ich viel Reiseerfahrung habe und für Packen, Zelt auf und abbauen, Restaurant finden usw. vielleicht 1 Stunde pro Tag brauche und mich kaum verfahren (1 mal 2.8 km). Während die anderen sich noch überlegen welche Regenjacke sie anziehen wollen, welches Hotel das bessere ist und lieber 20 km Umweg fahren als anzuhalten um die Karte zu konsultieren.

Das bringt mich zum Thema Hubert und Rüdiger, die mit ihren schweren deutschen Tourenrädern, mit viel Gepäck und aufrechter Sitzhaltung Gestern Abend plötzlich wieder im gleichen Hotel standen. Sie hätten auch gedacht wir währen schon lange in Texas. Nein wir sind trocken hierher gekommen. Da hat meine Theorie vom Vorwertskommen noch mehr bestätigt als ich es erwartet habe.

 

J’ai reçu la question suivante par courriel: Comment fais-tu pour rattraper les autres, alors qu’ils roulent avec des vélos de course ?

En fait, la question devrait être formulée ainsi: comment font les autres pour me rattraper, vu que je suis la plupart du temps devant eux ? La réponse: parce que les autres sont des semis professionnels et qu’ils roulent beaucoup plus vite que moi. Lorsqu’ils arrivent à l’étape, ils sont épuisés et ont besoin de repos, alors que moi je pourrais encore sans problème faire 20 km de plus. C’est comme un marathon : si on court un marathon en 2-3 heures, on a besoin de plusieurs semaines pour se remettre, mais si on prend le temps de le faire et qu’on parcourt la distance en 5 heures, le lendemain, on pourrait en courir un 2e. Et il ne faut pas non plus oublier que j’ai une grande expérience des voyages. Empaqueter mes affaires, monter/défaire la tente, trouver un restaurant me prend env. une heure par jour et je me perds rarement. (1 fois 2.8 km). Les autres, par contre, réfléchissent longuement pour savoir quelle veste ils vont enfiler, quel hôtel est le meilleur et préfèrent faire 20 km de plus que de s’arrêter pour consulter la carte.

Cela m’amène à reparler de Hubert et Rüdiger qui, avec leurs lourds vélos de randonnée et leurs gros bagages sont arrivés hier soir par hasard dans le même hôtel que nous. Ils avaient aussi pensé que nous étions depuis longtemps au Texas. Mais non! Nous aussi sommes arrivés ici bien secs. Ceci illustre bien ma théorie sur la vitesse et la distance parcourue.

Regen

Ich habe es wieder mal gut getroffen mit dem Wetter. Auf dem Weg nach Weatherford werde ich nur gerade auf den letzten paar Meilen verregneten. Die Stecke ist hügelig mit viel Landwirtschaft, wie meinstens in den letzten Tagen.

Ich habe mir vorgenommen an Fahrtagen 100 km zu machen und da bin ich gut drinn. 15 Tage bin ich bis jetzt gefahren und habe 1800 km und 9300 Höhenmeter zurückgelegt  Also etwas im Vorsprung. Aber das ist auch gut so, denn die Berge kommen noch und auch die touristisch atraktiveren Orte. Aber auch bei den Ruhetagen hab ich gut Reserve.

Nach Dusche, lesen und Schreiben kommen meine 5 Rennradler föllig durchnässt im Hotel an. Seit Stunden seien sie jetzt im Regen gefahren.

Kalt ist es am nächsten Morgen und es nieselt noch. Ein Blick auf den Regenradar lässt mich auch meine Abfahrt verschieben. Vor 2 Tagen noch über 30 Grad und Wolkenlos und jetzt fahre ich bei 9 Grad und Nieselregen los. Aber es sind nur 25 km bis zum schönen Route 66 Museum in Clinten.

Oklahoma City

6 5 4 1 3 2Aus dem Ruhetag in Oklahoma City ist nichts geworden. So spannend ist die Stadt nicht, Das Wetter ist perfekt und ich will wieder mal draußen schlafen. Also setze ich mich am Nachmittag wieder auf mein Rad. Außerhalb der Stadt hat’s ein See und ich umrunde ihn um den besten Platz zu finden. Auf einer Plattform die durch einen Steg mit dem Ufer verbunden ist lässt sich sicher gut schlafen. Es sind noch ein paar Fischer da. Ich richte mich ein und beginne zu lesen. Die Fischer werden gegen Sonnenuntergang sicher nach Hause gehen. Aber statt zu gehen kommen immer mehr. Als dann um 9.30 wieder eine neue grössere Gruppe kommt gebe ich auf und fahre weiter. Nach einer weiteren Stunde Fahrt lege ich mich 20 Meter neben der Strasse unter einen Baum.

Ungestört schlafe ich und bin schon vor 6 Uhr auf den Rädern. Meine Zmorgenbeiz ist nicht gerade die grosse Empfehlung aber um diese Zeit muss man nehmen was kommt. Der nächste Ort kommt erst in 30 Meilen.

Ein ganz normaler Tag

Kurz nach 6 Uhr fahre ich los. Nach etwa 40 km halte ich vor einem Diner. Ich frage zuerst ob sie ein Wi-Fi haben, denn ich will meinen Blog für euch schreiben. Sie haben, ich stelle mein Velo so dass mann es von der Strasse gut sieht. Dann bestelle ich mein Frühstück, Spiegeleier mit Speck und Röschti und schreibe am Blog, wähle die Bilder aus und lese meine Mails. Nach 2 Stunden kommen die anderen, trinken einen Kaffee und wir fahren weiter. Heute müssen wir uns beeilen denn für den Nachmittag ist Regen angesagt. Sonst mache ich gerne eine lange Mittagspause auf einer Parkbank mit lesen etwas schlafen und trinken. Wenn ich irgendwo in einem Wald übernachte suche ich mir gegen 6h einen Platz, trinke noch ein Bier und esse ein paar Nüsse und gehe dann so um 9h in den Schlafsack. Aber heute, wie gesagt sind Tornados angesagt und das ist nicht der Moment für Campieren.

Als ich dann einige Stunden später die warnsirenen und Lautsprecherdurchssgen der Polizei höre und den Sturm sehe bin ich froh um mein Motelzimmer. Ich hab ja gerne Abenteuer, aber alles mit Grenze.

Jetzt bin ich wieder mal am Zmorge, unterwegs nach Oklahoma City wo es wohl wieder ein Ruhetag gibt.

Drei Staaten aufs mal

Am Morgen stehe ich mit Hubert und Rüdiger in der Tür unserer Motelzimmer und schauen auf den heftigen Regen der runterkommt. Das Regenradar zeigt dass es besser werden soll. Wir warten, wegen Stromausfall ohne Internet. Tatsächlich um 11h hört der Regen auf und wir fahren los. Nach 18km verlassen wir Missouri und während 20 km führt die Route66 durch Kansas. Weil ich eine Abzweigung verpasse erwische ich einen kürzeren Weg und bin schon  sehr bald in Oklahoma.

In Miami halte einem maiestätisch, alten Haus halte ich kurz um mich zu orientieren, und werde gleich hineingebeten. Das Velo soll ich in den  Vorraum stellen. Und schon bin ich im Colman Theater. Ein reicher Einheimischer wollte das Kultur nicht nur an der Ost und West – Küste existierten sondern auch dazwischen, hat dieses Theater gebaut und alle großen Künstlern nach Miami goholt. In den letzten Jahren wurde das Theater renoviert und nun ist es  aktiv.

 

Alte Bekannte

Trocken komme ich in Joplin an.Kaum geduscht sehe ich an der Reception ein Velo stehen. Ist es der Serbe?  Nein, es ist noch ei2.  Velo. Die beiden Deutschen die ich beim Start in Chicago getroffen habe. Wir gehen zusammen essen. Hubert und Rüdiger sind Vater und Sohn. Sie fahren nur bei schönem Wetter, ich hoffe, auch für mich, sie können das durchziehen. Abends trinke ich dann noch ein Glas Wein mit meinen 4 Rennvelofahrern,die ich auch wieder treffe. In Springfield sind sie in ein anderes Hotel wegen einer Velopanne (Röbi du wirst noch was hören) und das Handy mit dem ich Verbindung hatte, ist ausgefallen.

Auf dem Rückweg ins Motel fällt mir ein Auto auf, das bei einer Stelle, wo die Strasse etwas schmaler ist, mit 30 Meter Abstand und eingeschaltetemit Pannenlicht, hinter mir verfährt. Als die Strasse wieder breiter wird, Pannenlicht aus und gasgebebn. Und es ist nicht das erste mal, das mir das passiert. Da könnten sich die europäischen Autofahrer, ich nicht ausgeschlossen, ein Beispiel dran nehmen.

Fortsetzung

Das Wetter wird immer besser und ich beschließe wieder einmal in der Natur draußen zu schlafen. Also vorher nochmals einkehren und was kleines Essen. Bezahlt sei schon orientiert man mich beim gehen. Das ist schon das 2. mal, dass ich von einem unbekannten Sponsor eingeladen werde.

Diesmal schlafe ich im Wald. Ich will noch etwas lesen, aber kaum liege ich schlafe ich auch schon. Überhaupt, je Zelt desto Schlaf. Ich hoffe, das ich nicht schon bald einen Wecker stellen muss. Bis zum Frühstück fahre ich meine 45 km nach Lebanon wo die anderen geschlafen haben. Ich möchte sie einholen bis zum Abend. Also hab ich noch ein gutes Stück vor mir. Bis nach Springfield sind es 140 km. Die Stecke ist wie die letzten Tage, hügelig und waldig und links oder rechts der Autobahn. Kurz vor Springfield dann was neues. Nach 8 fahrtagen und über 1000km ein Auto, das mich mit sehr wenig Abstand überholt. Sagen wir so mit 25 cm, wie bei uns normal.

Springfield verpasse ich. Erst suche ich das Hotel der Anderen, wo sie nicht sind und auch keine Nachricht von Ihnen. Dann suche ich den Campingplatz und finde ihn 20 km außerhalb der Stadt und zu einem Preis, teurer als Ein Motel. So beschliweiterzugweiterzufahren. Es ist schwierig ein Platz zu finden denn alles neben der Strasse ist eingezeunt, sogar die Wälder. Aber dann, es ist halb 8 finde ich doch einen Platz für mein Zelt, das Velo und mich.

Wieder auf der Route 66 gibts diesmal 62 km bis zum Zmorge. Zum Glück mit Rückenwind und ohne eine Kurve. Mit dem vor und nachher waren das 85 km gerade Strecke. Jetzt gehts rein nach Joplin. Ich freue mich auf eine Dusche nach 2 Tagen draußen. Und die Bilder kommen dann wirklich.

 

 

Missouri

103032820150510_082300_HDRAls ich kurz vor 6 h losfahre regnets schon mal nicht. Verkehr hat’s am Sonntag Morgen natürlich auch nicht und so gehts zügig vorwärts. War in Illinois alles topfeben ist es hier hügelig. Das bremst natürlich die durchschnitsgeschwindigkeit. Plötzlich, ich weiß gar nicht richtig wie es gekommengut ist, befinde ich auf der Interstate 44, zu deutsch Autobahn. Mir kommen all die Radiomeldungen über Radfahrer auf den Schweizer Autobahnen in den Sinn und das Gehört und die Aufregung darüber. Hier fährt man gemütlich weiter und keiner kümmert sich darum. Wobei gemütlich ist es nicht wirklich. Nach ein paar Meilen bin ich glüchlich wieder auf einer Nebenstasse.Lange wärt das Glück nicht, denn die Brücke auf der Route 66 ist gesperrt. Also wieder zurück auf die Autobahn, den eine andere Brücke gibt es nicht. Aber nachher soll’s bis nach Springfield durchgehend die alte Route 66 geben, versichert mir der Ranger, der mich auf die Autobahn verweist.

Jetzt bin ich in Eureka und warte auf die anderen 4 Radfahrer, um ein Stück zusammen mit Ihnen zu fahren.