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Arrivée

Nous sommes arrivés à Saint-Brévin lundi matin à 9.46 après avoir pédalé plus de 1300 km.
Nous avons vu de loin le fameux pont de Saint Nazaire dont beaucoup de monde nous avait parlé. Les plus folles rumeurs circulaient: interdit aux vélos, permis aux vélos mais très dangereux, impossible de le faire avec nos vélos beaucoup trop larges, obligation de prendre la navette, pas de navettes en septembre…
Le pont est magnifique et très élégant. Comme nous avions l’idée de retourner à Nantes en train, nous devions absolument trouver une solution pour passer le pont. Nous avons donc été voir le monstre. Alors… piste cyclable séparée du trafic par une ligne blanche. La piste est très étroite et le trafic très dense… Donc faisable, mais désagréable.
Une fois rassurés sur la possibilité de traverser le pont, nous avons cherché un camping.
Saint-Brévin est une toute petite ville très touristique. Non pas qu’elle ait de grands attraits – excepté sa grande plage de sable – mais elle est un point de départ, de passage et d’arrivée pour de nombreuses pistes cyclables. Quant aux autres touristes en camping-car, je n’ai pas vraiment compris pourquoi ils s’arrêtaient là.
Après 36 heures passées dans cette petite ville, nous avons compris qu’à part arpenter les 200 mètres de la rue commerçante et marcher de long en large sur la plage, nous avions fait le tour des choses à faire.
Nous avons tout de même trouvé le temps de participer à l’essor économique de la ville en nous achetant des casques de vélo très „style“.
Un peu désoeuvrés, un peu perdus d’être arrivés à destination, nous décidons de retourner à Nantes en vélo. En deux petites étapes, histoire de nous désaccoutumer en douceur.

 

Atlantik

digdigDie Ankunft am Atlantik ist perfekt. Die Loire ist schon sehr breit und dann sehen wir die 3 km lange Brücke, die sehr hoch die 2 Ufer miteinander verbindet. Über diese stark befahrene Brück werden wir noch mit den Velos fahren müssen um in Saint Nazaire den Zug zu nehmen, der uns nach Nantes zurückbringt. Das Wetter zeigt sich allerdings nicht von der besten Seite. Neblig und leichter Nieselregen.
In St-Brevin auf der Turisteninfo sagt man uns es soll besser werden. Zelt aufstellen und Wanderung am Strand. Es ist Ebbe und wir müssen weit hinausgehen um endlich wirklich im Atlantik zu stehen.
Obwohl der Ort nicht ganz klein ist und noch viele Touristen da sind müssen wir lange suchen bis wir ein geöffnetes Restaurant finden. Und wir sind nicht die einzigen. Nach und nach füllt sich die Creperie bis auf den letzten Platz mit anderen Touristen die nach langer Suche das einzige finden.
Bei uns keimt die Idee, statt die große Brücke den Heimweg unter die Räder zu nehmen. Was mir besonders daran gefällt, dass das ja dann Richtung Osten ist, der Anfang der ganzen Reise zum Schwarzen Meer.

Nantes et la suite

Vendredi matin, nous sommes partis en direction de Nantes où Christophe nous attendait pour midi.
Je ne sais pas comment jp se débrouille pour trouver son chemin, mais à 11.46, nous étions devant la porte de Christophe.
Nous avons commencé avec l’apéro et une dégustation d’andouille, puis Christophe, pour accueillir dignement ses amis suisses, a servi des huîtres et des langoustines… après ça, la sieste s’imposait!
Soirée tranquille dans le jardin et dodo.
Samedi, départ vers 9 heures pour aller visiter Nantes. Nous faisons un détour par la gare pour acheter nos billets de train pour le retour. Nous rentrerons vendredi 9 septembre et si toutes nos correspondances fonctionnent, nous arriverons vers 22 heures à la maison.
Nantes est une jolie ville, avec un château, une cathédrale (que nous avons oublié de regarder…), de jolies rues et des bâtiments art nouveau de toute beauté.
L’après-midi, nous avons été aux machines de l’île, la grande attraction de Nantes. C’est là que nous avons vu l’éléphant… il y a encore d’autres animaux, légèrement moins spectaculaires, mais tout de même impressionnants.
Nous sommes rentrés en fin d’après-midi chez Christophe qui avait passé sa journée à travailler dans son jardin. Jp lui a donné un coup de main pour terminer pendant que je prenais ma douche.
Aujourd’hui, grande et longue journée. Christophe a plusieurs oldtimers et une sortie était organisée ce dimanche. Nous nous sommes donc levés à 6 heures et 40 minutes plus tard nous étions sur nos vélos. Nous avons roulé 25 km, avons retrouvé Christophe et sommes montés dans sa voiture pour aller retrouver les autres. Petite balade tous ensemble, puis retour au lieu de rendez-vous où nous avons repris nos vélos et poursuivi notre route. Nous voici à quelques km de l’atlantique… Demain, petit déjeuner face à la mer!

 

L’apéro vient à nous

Nous avons l’idée d’arriver à Nantes vendredi et d’y rester jusqu’à dimanche, avant de repartir pour l’ultime étape de notre périple.
L’année dernière, lorsque jp a fait la Route 66, il a rencontré à plusieurs reprises Christophe qui habite Nantes. Aux dernières nouvelles, il vagabondait au Cap Nord avec sa moto. Nous lui écrivons pour lui demander s’il est rentré et si nous aurons l’occasion de boire une bière en sa compagnie. La réponse ne tarde pas. Non pas une, mais plusieurs bières et aussi un coin de jardin pour planter notre tente.
Une fois encore nous nous réveillons avant l’aube et à 7 heures nous sommes en route.
Une imposante Golf Wing rouge vient en sens inverse, fait demi-tour un peu plus loin, nous dépasse et s’arrête sur le bas-côté. C’est Christophe qui nous apporte de quoi nous désaltérer, fait quelques photos pour notre blog et nous propose de boire un verre au prochain village.
Tout en buvant une bière, iI nous apprend que le coin de jardin proposé est en réalité une chambre d’amis avec un lit et de vrais draps et qu’il nous attend demain pour l’apéro.
Après son départ, nous poursuivons notre route jusqu’à Oudon. Le camping est très agréable et nous parlons longuement avec un couple de retraités qui vadrouille en camping-car. Ils sont très intrigués par nos vélos et je propose au monsieur de les essayer. Il est enchanté de l’expérience.
Et si le camping d’Oudon est tout ce qu’il y a d’ouvert, le soir venu, pas un seul restaurant où manger au village. Les „vrais” restaurants sont fermés et les autres bars ne proposent que des boissons. Plutôt que de nous rabattre sur une pizza à l’emporter, nous allons au 8 à huit acheter un taboulé, une salade gourmande et un peu de fromage. Une petite topette de rouge et une mousse au chocolat noir pour le dessert complètent notre repas. Et à défaut de lessive, ce soir, ce sera vaisselle !

Tours

Arrivés à Tours, nous avons été agréablement surpris par cette jolie ville pleine de charme. Les magasins étaient bien sûr fermés puisque c’était dimanche, mais ce n’était pas grave, vu que je ne veux rien acheter, histoire de ne pas alourdir mes sacoches. Malgré tout la ville était animée et pas seulement par les touristes.
Nous avons trouvé un petit hôtel tout simple au centre ville tenu par des Vietnamiens. L’ambiance était très souriante et sautillante.
La cathédrale est magnifique et j’y est passé un long moment à lire des panneaux très instructifs sur les vitraux. Et cette année, Tours fête le millénaire de son St patron – St Nicolas – et à cette occasion un spectacle sons et lumières est joué chaque soir sur la place de la cathédrale. Nous y avons été après un délicieux repas libanais. Je me suis assise sur un banc avec deux alertes retraitées de 85 et 82 ans débodantes d’activités. Entre les parties de belote, le bénévolat, les conférences et les excursions des différents clubs de retraités dont elles font partie, elles étaient intarissables. Le jour même, elles s’étaient levées pas trop tôt – vers 8 heures – avaient pris un bus pour aller à une foire du livres, avaient écouté deux conférences, étaient rentrées en ville où elles avaient manger au restaurant avant de venir s’installer sur ce banc en attendant le spectacle. La dame assise à côté de moi l’avait déjà vu deux fois. Une fois assise sur le côté droit, l’autre fois à gauche et cette fois, elle était venue assez tôt pour être de face. Elle était ravie d’avoir eu la place qu’elle convoitait. Il est vrai que nous avons eu le temps de papoter plus de 50 minutes !
Lundi matin, nous avons hésité à rester une journée de plus à Tours, tant cette ville nous plaisait. Mais la météo annonçait une température idéale pour visiter les jardins de Villandry à quelques km de là. Nous nous sommes donc motivés pour partir et n’avons pas regretté notre décision, ces jardins étant magnifiques. Nous y avons passé deux bonne heures avant de reprendre notre route jusqu’à Bréhémont où nous voulions dormir. Nouveau village fantôme… Unique restaurant fermé le soir et l’épicerie fermée le lundi ! Nous poussons jusqu’à Rigny-Ussé. Le village n’est pas plus grand, mais il y a un château, donc des touristes, donc un magasin et un restaurant ouverts. La dame de l’épicerie m’explique qu’à fin août la haute saison est terminée et qu’il y a une petite prolongation jusqu’à mi-septembre. Bon… En visant les lieux touristiques, nous ne devrions pas avoir trop de problèmes.
Le camping a l’air fermé, mais un écriteau sur la porte nous informe que nous pouvons nous installer et que quelqu’un passera plus tard.
Aujourd’hui départ à 7 heures et petit déjeuner à Avoine. 60 km et une nouvelle crevaison plus tard, nous arrivons à Gemme, gros village où nous trouvons tout ce dont nous avons besoin. À la porte du camping, un écriteau nous apprend que la réception sera ouverte à 17.30 et qu’en attendant nous pouvons nous installer…

Amboise

Après avoir souffert d’insomnie une bonne partie de la nuit,  ce matin,  je dormais TRES bien quand jp m’a réveillée peu après 6.00 !  Et une fois de plus,  c’est grâce à lui si nous étions prêts au départ 35 minutes plus tard.

En route,  nous rencontrons une dame à vélo qui nous amène jusqu’à la boulangerie. Ce matin, trouver notre petit déjeuner ne nous aura pris que quelques minutes.

Aujourd’hui nous pédalons jusqu’à Amboise,  soit 50 km.  Arrivés au camping, nous nous installons, puis allons à la piscine municipale. En fin d’après-midi, nous allons en ville.  La chaleur est caniculaire. Je reste sur une terrasse,  tandis que Jp courageusement monte jusqu’au château.  Puis nous allons dans un parc pour lire en attendant l’heure de manger.  Mais il fait si chaud que je propose à Jp d’acheter une salade et de retourner au camping où nous serons loin de la fournaise de la ville et où nous pourrons prendre une douche.

Demain,  il devrait faire moins de 30… et nous pensons dormir à Tour, dans un hôtel. Besoin d’un peu de confort et de me retrouver dans l’animation citadine.  Mais seulement s’il fait moins chaud…

 

 

Ma petite cabane au Canada

Ce matin, à 6.30, jp effleure mon épaule. Je dors si profondément que je me lève et prépare mes sacoches en mode automatique. Jp, quant à lui, range ses affaires et plie la tente en 30 minutes, montre en main. Bel exploit!
Le soleil émerge à peine et la lumière dorée sur les champs est magnifique. Puis nous longeons la Loire et le contraste entre l’eau très bleue et les bancs de sable est grandiose. Nous roulons vite pour arriver assez tôt à Orléans, car la chaleur est intense. Tout à l’heure dans les sanitaires du camping, il y avait la radio et ils annonçaient que le département était en alerte jaune (?) canicule, que nous devions faire attention à nous et rester vigilants pour les personnes isolées. Bon! nous voici avisés!
Depuis quelques jours, les pistes cyclables sont souvent sablonneuses et, à cause de la sueur, nous arrivons le soir couverts de poussière. Donc lessive, lessive, lessive! A ce rythme, mon savon d’Alep qui me sert à tout laver (cheveux, corps et lessive) fondait à vue d’oeil. Je commençais à réfléchir aux alternatives qui s’offraient à moi quand hier soir, à Sully, j’avise une droguerie, mais une droguerie de mon enfance…. des étagères jusqu’au plafond pleines de produits divers. J’entre et un monsieur qui fume le cigare me demande ce que je désire. „Un savon d’Alep? Bien sûr. Par ici Madame…“ Je lui aurais sauté au cou de soulagement.
Aujourd’hui, en arrivant à Orléans, nous réalisons que le camping est bien loin du centre. Vu la chaleur, 36 degrés, il est vite clair que nous ne retournerons pas en ville… Mais le camping est grandiose. On nous attribue une place sur la pointe d’une petite presqu’île où nous avons l’impression d’être seuls. Ça fait très „Ma petite cabane au Canada“. Et autre exploit: nous avons trouvé un magasin ouvert juste avant d’arriver au camping, occasion pour nous de varier notre menu pain fromage en achetant un gaspacho et une salade de carottes. Et nous passons l’après-midi à lire, à prendre des douches et à faire des… lessives!
Envoyé depuis mon HTC

 

Les jardins de Sully

Hier, après avoir pédalé 70 km sous un soleil de plomb et être arrivée nauséeuse et migraineuse au camping, j’ai dit à jp qu’avec cette chaleur, je voulais de plus petites étapes. Donc, aujourd’hui grosses chaleurs et étape de 30 km.
Nous sommes partis vers 8 heures du camping de Briare, avons pris le temps de retourner au village pour acheter le petit déjeuner et boire un café. Puis départ en direction de Sully. Le parcours était magnifique. Nous avons commencé par un des fameux ponts canals, puis de petites routes serpentant dans la campagne et souvent ombragées.
En arrivant, la première chose que nous voyons est le château de… Sully. Premier château des dizaines à venir. Après avoir lu le bref descriptif apposé vers la porte, nous décidons de ne pas le visiter. Nous allons à la boutique où nous trouvons un guide poids plume des châteaux. Évidemment l’édition en trois volumes de 1600 pages chacun aurait été plus élégante sur ma bibliothèque… y penser lorsque je voyagerai en camion.
Après un petit tour dans la ville pour constater qu’il n’y avait rien à voir, nous allons au camping le bien nommé Jardin de Sully, camping très simple, mais ombragé. Le terrain pour les tentes borde la Loire et il y a un peu de vent. Nous passons l’après-midi à lire, faire la lessive, préparer notre étape de demain qui sera à nouveau longue. 60 km. Impossible de faire autrement. Il y a bien un camping à 40 km, mais de l’autre côté de la Loire, ce qui nous obligerait à rouler une grande partie de l’étape sur une départementale à fort trafic et à arriver à Orléans par le côté opposé au camping, tout ce que nous ne voulons pas. Nous partirons tôt et ce soir, en allant manger en ville, nous ferons nos courses, car nous perdons bcp de temps à nous approvisionner. L’approvisionnement est une de nos grandes préoccupations. Pour des raisons de poids et surtout de chaleur, nous renonçons à avoir trop de provisions. Mais la piste cyclable contourne les villages et bien souvent, faire le détour n’apporte rien, car il n’y a pas de magasin. Les habitants nous expliquent comment nous rendre au supermarché le plus proche, soit au mieux à 10 km! Un jour, comme nous n’avions plus rien à boire, des gens nous ont offert une bouteille d’eau. C’est dire! Depuis, nous avons acheté des bouteilles que je remplis consciencieusement chaque matin.
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Bientôt Orléans

Voilà plusieurs jours que je n’ai rien écrit, car, le soir, après une journée de vélo et l’installation de la tente, la lessive, etc. je n’ai plus trop envie d’écrire.
Nous approchons d’Orléans et la visite des châteaux va bientôt commencer. Reste à savoir lesquels nous allons visiter. Il y en a tellement!
Depuis deux jours, la piste cyclable suit à nouveau le canal et c’est magnifique! Une très belle végétation, des arbres splendides et la Loire que nous apercevons tantôt de près ou de loin. Mais nous sentons que l’automne n’est plus loin. Certains arbres sont tout jaunes et des feuilles mortes jonchent le chemin. Les nuits se font plus fraîches et le matin, lorsque nous partons tôt, il y a de la brume sur la rivière. La journée, par contre, il fait très chaud. Ils annoncent 36 degrés pour mercredi.
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Digoin

L’étape Chagny – Palinges s’annonçait longue. Elle fut longue et fastidieuse. Famille avec enfants: évitez de la faire. Pour une raison incompréhensible, la piste cyclable ne suit pas le canal, mais gravit d’innombrables collines. De plus, la plupart du temps, nous sommes sur la route, avec peu de trafic, mais du trafic quand même.
Arrivés à une place de pique nique, nous rencontrons un couple de cyclistes qui nous disent que la piste cyclable continue à se perdre dans les collines… nous avons déjà 60 km dans les jambes, il nous en reste encore 20 jusqu’au camping et il fait une chaleur caniculaire… nous décidons de faire au plus court en empruntant la départementale qui, elle, longe le canal.
Le camping de Palinges, situé près d’un petit lac a beaucoup de charme. Tenu par un couple aidé de leur fille, l’accueil est chaleureux et efficace. La maman qui s’occupe de la réception nous propose de manger au restaurant du camping. Elle nous montre un gros autocar parqué un peu plus loin et nous dit que c’est le restaurant. Pas très envie de manger une portion de frites ou une part de pizza congelée… En même temps, ce camping est loin de tout et je suis crevée… La maman m’assure qu’on y mange de la vraie cuisine et nous inscrits pour 19.00 heures.
En attendant le repas du soir, je fais une lessive, jp répare les vélos et nous nous baignons dans le lac.
A 19.00, nous nous pointons au bus et là surprise… une jolie terrasse en bordure du lac, des tables joliment décorées de sets et de verres de couleur. Simple, mais efficace, à l’image de ce camping. Un menu à la française avec entrée, 2 plats à choix, fromage et dessert, le tout misant sur des spécialités régionales. Tout le repas est modulable selon les envies et les appétits. Papa est en cuisine et la fille au service. On sent leur plaisir à expliquer les plats de la région aux touristes que nous sommes.
A 4 heures du matin, le tonnerre me réveille. Je secoue jp. Nous mettons les sacoches à l’abri et plantons quelques sardines supplémentaires. 30 minutes plus tard, la pluie tambourine sur la tente…
Au matin, lorsque je me réveille, il ne pleut pratiquement plus, mais le ciel est gris. Difficile de dire comment ça va tourner. Nous décidons de partir, car à Palinges, il n’y a vraiment rien.
Arrivés à Parey le Monial ( à 16 km de Palinges!) sous une petite pluie, nous hésitons à prendre un hôtel. Voilà une semaine que nous sommes en route et une halte confort nous ferait plaisir. Nous constatons en regardant la carte qu’à 8 km, il y a une autre petite ville – Digoin – Et qu‘ après il y a à nouveau un trou de 70 km sans camping. Je propose de faire encore les 8 km jusqu’à Digoin, histoire de raccourcir l’étape de demain. Nous profitons d’une éclaircie pour arriver secs à Digoin où nous trouvons un joli petit hôtel. Ces voyages à la dure ont un avantage: Je m’émerveille d’avoir une salle de bain pour moi avec un distributeur à savon sur lequel il est écrit „savon douceur“. Voilà qui me change de mon bout de savon d’Alep qui me sert de savon, shampoing et produit de lessive!
Digoin est une toute petite ville où la principale attraction est le pont canal. Je me suis longtemps demandé de quoi on me parlait lorsque j’ai vu cette chose incroyable: le canal sur un pont qui enjambe la Loire! Absolument bluffant!
Sinon il y a une autre attraction à Digoin: la gestion des feux rouges trafic-piétons. Assis à une terrasse, jp et moi avons pu observer un petit carrefour en Y où régulièrement toutes les rares voitures passant là s’arrêtent, attendent sans que rien ne se passe et repartent dès que le feu est au vert. Quant aux feux gérant les piétons, ils passent du rouge au vert sans synchronisation avec les feux des voitures. Ainsi, une voiture qui a attendu pour rien à son feu rouge à toutes les chances d’écraser un piéton engagé sur le passage clouté sûr de son bon droit quelques secondes plus tard.
Envoyé depuis mon HTC

 

Canicule

En consultant la carte, nous constatons qu’il y a un camping à 30 km ou à 120 km. Nous optons pour une journée cool et choisissons le camping à 30 km, surtout que la chaleur est caniculaire et que la météo annonce plus frais dès demain. Maintenant que jp a un costume de bain conforme, nous passons l’après-midi à la piscine. Au sujet du costume de bain, suite à de nombreuses demandes – dont une des Lofoten – nous avons mis des photos de la star. Merci de liker le modèle que vous aimez…
À la piscine le tableau indiquait 36 degrés à 14 heures et finalement la météo annonce un petit rafraîchissement pour après-demain. Les 80 km de demain seront chauds… Nous avons fait le plein de boissons et comptons partir tôt.

Die französische Badehose

Von Ornan über Dole nach Chalon waren wir 3 Tage unterwegs. Kurz nach Besancon sind wir am Doubs auf unsere Veloroute EuroVelo 06 gestoßen. Das hat vieles geändert. Den Weg finden – einfach der Beschriftung folgen, meist auf richtigen Velowegen, Den Flüssen und Kanälen entlang ohne Steigungen und viel im Schatten. Aber das Spezielle an diesen ersten 4 Tagen ist doch die Geschichte meiner Badehose. Schon in Ornan wollte ich Baden gehen, aber da war nichts zu machen. Meine coole Badehose war dem Bademeister nicht gut genug. Ich müsse eine richtige Badehose haben – das ist aber eine richtige Badehose. In Frankreich gelte das nicht als Badehose. Aber eine Unterhose gehe auch. Nun ja, lange streiten wollte ich nicht und bin dann halt duschen gegangen. Allzuviel Zeit hatten wir doch nicht. Am 2. Abend stellte sich das Problem nicht, da war ein Fluss zum Abkühlen. Ohne Bademeister. Gestern dann in Seurre absolut kein reinkommen in die Badi. Aus hygienischen Gründen keine Shorts. Aber das ist eine Badehose ohne Taschen und nichts. Nein. Ob denn eine Unterhose die mann den ganzen Tag angehabt hat hygienischer sei. Nein.
Nun ja, halt eine neue kaufen. Sonntag – alles geschlossen. Montag 15.8. Feiertag in Frankreich. Alles zu. Nathalie schaltet ihren Motor auf die höchste Stufe und ich in ihrem Windschatten hintendrein. In Chalon sur Saone hat’s vielleicht einen Laden der am Vormittag offen ist. Rasend erreichen wir den Carrefour Nord um 11.55. Die haben nur Shortartige Badehosen, in Frankreich nicht zugelassen. Aber der Carrefour Süd der sei grösser. Also hopp auf die Räder und ab in den Süden. 12.15 Ankunftszeit. Geöffnet bis 20h. Also wenigstens kein Stress. Badehose? Nein, seit einer Woche haben wir die Herbstkollektion. Keine Badehosen mehr. Im Sportladen. Aber der ist heute geschlossen. Zum Glück glaubt Nathalie nichts und schaut selber nach. Und tatsächlich 2 Modelle einer in Frankreich zugelassenen Badehose findet sie. Gekauft und ab Richtung Zeltplatz.
Wunderschön am Fluss gelegen Platz haben sie auch, aber einen Pool – Nein undim Fluss darf man nicht. Nun ja, wenigstens habe ich jetzt theoretisch die Möglichkeit zum Baden.

Bilder später

Deux jours de vélo dans la chaleur… Plus de 30 degrés et bien sûr une migraine à hurler. Mais aujourd’hui… Chaleur toujours, mais plus de migraine, alors tout devient plus facile. Hier nous voulions une journée cool… Nous nous sommes un peu embrouillés dans les km… Et le soir nous avions roulé 80 km. J’étais sur les rotules.
Aujourd’hui nous avons dû régler un autre problème. Voilà deux fois que jp se fait refuser l’entrée à la piscine, car son costume de bain ne répond pas aux critères d’hygiène français. Ne nous demandez pas le comment du pourquoi… Bref, le problème est qu’aujourd’hui nous dormons à proximité d’une ville, mais c’est férié. Nous roulons comme des fous pour arriver avant midi à l’étape, avec l’espoir d’arriver avant la fermeture du centre commercial. Nous y arrivons, mais pas de costume de bain. On nous envoie à l’autre bout de la ville dans un immense super marché, mais celui-ci est ouvert jusqu’à 20 heures. Une fois arrivés, une vendeuse nous explique que non, non, ils ont enlevé les affaires d’été la semaine dernière. Heureusement que je jette un oeil et trouve, bien cachés, des maillots de bain. Bon jp pourra se baigner une fois, on espère, car maintenant il a le maillot, mais notre camping du jour n’a pas de piscine. Comme nous sommes arrivés tôt, nous avons eu le temps de tout ranger, de faire la lessive et maintenant nous partons en ville boire l’apéritif et manger. Message spécial maman: des grosses bises bien sûr et surtout le chapeau acheté à Davos est parfait !

Gestartet

Nun sind wir also wirklich unterwegs, auf dem Campingplatz in Ornans. Nach einem kurzen Zmorge in Morteau und Picknick einkaufen ging’s an die erste Steigung. Aber kaum angefangen waren wir schon oben auf dem Plateau. Vielleicht hat uns der grosse Elan am Beginn der Reise die Steigung kaum spüren lassen. Die Abfahrt durch das Vallee de la Loue war wie immer herrlich. Frisch geduscht ordnen wir noch unser Gepäck. Für 4 Wochen lohnt es sich, sich da etwas mehr Gedanken zu machen. Was braucht man häufig Tagsüber, was (hoffentlich) nur selten oder nie und die Sachen für die Nacht zusammen. Und jetzt gehts bald zum Znacht. In Ornans hat’s ein gutes Gastrorestaurant, wo ich reserviert habe.

Nous sommes partis ce matin vers neuf heures. Première halte à Morteau pour le petit déjeuner et quelques courses. Puis hardi petit… Nous nous sommes lancés à l’assaut de la montée. Encore une autre demain et après nous pourrons nous laisser glisser jusqu’à l’Atlantique. Enfin… Je crois qu’il faudra encore pédaler un peu. Nous sommes à Ornans où nous inaugurons notre nouvelle tente.

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Fazit / Bilan

Wie versprochen hier also das Fazit zu meiner Reise. Die Router 66 hat mir sehr gut gefallen. Die Freundlichkeit der Leute, die Rücksicht der Autofahrer waren einfach sensationell. Das machte auch den Unterschied zu Kalifornien deutlich. Die Qualität des autofarerischen Könnens nahm Richtung Westen deutlich ab und war in Kalifornien auf dem tiefen Europäischen Niveau. Mit der Freundlichkeit und Hilfsbereitschaft der Befölkerung hab ich das so empfunden, dass die erst an der Pacifikküste stark abgenommen hat. Während im Landesinneren Personen schon nachfragten ob ich Hilfe brauche wenn ich mein Velo auf die Seite legte, habe ich in Los Angeles nähe mein Velo sichtbar während fast einer Stunde repariert, ohne das sich irgend jemand dafür interessiert hat.

Comme promis, voici le bilan de mon voyage. La Route 66 m’a beaucoup plu. L’amabilité des personnes, la conduite pleine d’égards des automobilistes étaient tout simplement sensationnelles. Du coup, la différence avec la Californie était encore plus flagrante. Pour leur qualité de conduite, les automobilistes de l’est reçoivent la médaille d’or, tandis que les automobilistes californiens atteignent à peine le niveau des plus mauvais pays européens. Quant à l’amabilité et à la serviabilité des gens, elles ont fortement diminué dès que je suis arrivé sur la côte du Pacifique. A l’intérieur du pays, dès que je posais mon vélo sur le bas-côté de la route, quelqu’un venait me demander si j’avais besoin d’aide. A Los Angeles, j’ai réparé mon vélo en pleine ville durant plus d’une heure sans que personne ne daigne m’adresser la parole.         

Wieso ich vom Hiway 1 eher enttäuscht war, kann ich nicht genau sagen. War es:

  • dass ich so viel gutes davon gehört habe, dass meine Erwartungen einfach zu hoch waren,
  • dass ich nicht mehr die klare Routenvorgabe der 66 hatte und Meinen Tag, essen und überhachten, umstellen musste
  • der Mehrverkehr vor allem die ersten Tage nach Los Angeles
  • oder ich einfach etwas reisemüde war.

 

Pourquoi ai-je été plutôt déçu par le Hiway 1, je ne peux pas le dire précisément. Etait-ce:

  • parce que j’en avais tellement entendu parler que mes attentes étaient trop grandes?
  • parce que je n’avais plus UNE route (La Route 66) à suivre et que la routine de mes journées – manger et dormir – s’en est trouvée bouleversée?
  • parce qu’il y avait davantage de trafic, tout particulièrement les premiers jours lorsque je me rendais à Los Angeles?
  • ou tout simplement parce que j’en avais assez d’être en route? 

 

Glück habe ich mit dem Wetter gehabt. obwohl es ein sehr schlechter Frühling in Missuri, Oklahoma und Texas war, bin ich nur 3 mal nass geworden und das auch nur für kurze Zeit. Immer hat es vor Tornados gehabt oder Überschwemmungen hinter mir oder ich habe vor dem grossen Regen im Motel eingechekt.

J’ai eu de la chance avec le temps, même si, pour le Missouri, l’Oklahoma et le Texas, le  printemps était pourri. Je n’ai été mouillé que trois fois et encore brièvement. Lorsqu’il y avait des tornades ou des inondations, elles étaient derrière moi et pour les grosses pluies, j’ai toujours trouvé un motel avant de me faire rincer.  

Auch was die Gesundheit anbelangt bin ich dankbar, dass ich auf der ganzen Reise nicht das kleinste gesundheitliche Problem hatte. Keine Magensversimmung, keinen Sonnenbrand und natürlich keinen Unfall, nicht mal an eine gefährliche Situation im Verkehr kann ich mich erinnern.

Je suis aussi extrêmement satisfait de mon état de santé. Durant tout le voyage, je n’ai pas eu le plus petit problème: pas de problèmes intestinaux, pas de coups de soleil, ni bien sûr d’accident. J’ai beau réfléchir, pas une seule situation dangereuse ne me vient à l’esprit.   

Mit der Navigation war ich auch sehr zufrieden. Mir der OruxMaps App, den Geladenen OpenCycleMaps und den KML-Daten der Route 66 war ich perfekt ausgerüstet und konnte mich perfekt orientieren, auf der Route 66 wie auch wenn ich die Strecke mal kurzzeitig verlassen hatte. Einzig dass die Solarzellen ihren Geist aufgegeben haben und mir 2 Zusatzakkus geklaut wurden, hat mir beim Nachladen etwas zusatzaufwand gegeben.

Mon système de navigation a lui aussi très bien fonctionné. Grâce à l’app OruxMaps, les OpenCyclesaps et les données KLM de la Route 66, j’ai toujours pu m’orienter de manière optimale et je ne me suis jamais perdu même quand j’ai brièvement quitté la Route 66. Les seuls proMblèmes rencontrés ont été les cellules solaires qui ont rendu l’âme et les accus que l’ont m’a volés. Recharger mes appareils a donc été un peu plus compliqué que prévu.

Gegen Ende der Reise wurde ich vielfach gefragt, was denn mein nächstes Reiseprojekt sei. Keines musste ich sagen. Das hat sich in der Zwischenzeit geändert. Nathalie möchte gerne den EuroVelo 6 machen. Vom Atlantik zum schwarzen Meer. Über 4500 km geht diese Route der Loire, dem Doubs, dem Rhein und der Donau entlang. Da Nathalie in den nächsten Jahren wahrscheinlich nicht genügend Ferien aneinander bekommt, ich rechne mit ca. 4 Monaten, Werden wir die Strecke aufteilen und mit dem Teil in Frankreich beginnen. Eventuell schon nächstes Jahr. Wir werden sicher wieder darüber berichte wenn es Neuigkeiten dazu gibt. Tragt euch dazu im Newsletter ein, wenn ihr nicht schon seid.

Vers la fin de mon voyage, on me demandait souvent quel était mon prochain projet de voyage et je répondais „Aucun“. Entre temps, cela a changé. Nathalie aimerait bien faire le EuroVelo 6 qui va de l’Atlantique à la Mer Noire. Cette route, longue de 4’500 km, suit la Loire, le Doubs, le Rhin, puis le Danube. Vu que Nathalie ces prochaines années ne recevra certainement pas suffisamment de vacances (j’ai compté 4 mois), nous diviserons ce trajet en plusieurs tronçons et commencerons par la partie française. Eventuellement dès l’année prochaine. Nous vous parlerons de ce projet dès qu’il y aura du nouveau. Si vous n’êtes pas encore inscrits, demandez à recevoir la NewsLetter pour recevoir toutes les infos.    

Wenn sich jemand dafür interessiert die Route 66 mit dem Velo selber zu machen, oder eine andere Reise, soll er sich gerne bei mir melden. Ich gebe gerne ein paar Reisetipps. In ein paar Tagen werde ich auch ein PDF der ganzen Reise hochladen.

Si quelqu’un souhaite faire la Route 66 à vélo, ou un autre voyage, il peut s’adresser à moi. Je lui donnerai volontiers des conseils pour son voyage. Dans quelques jours, je vais télécharger un document pdf de tout le voyage.